Quelques jours avant le début des séries de la Ligue continentale de hockey (KHL), Roman Rotenberg avait prévenu qu’Ivan Demidov ne ferait pas partie du top-12 en attaque pour entamer le tournoi printanier. Une décision attendue, mais confirmée jeudi alors que le SKA Saint-Pétersbourg lançait son parcours éliminatoire contre le Dynamo de Moscou.
Relégué au rôle de 13e avant, Demidov est resté cloué au banc toute la première période. Il a finalement obtenu 3:30 (six présences) de temps de jeu en deuxième et 4:13 (cinq présences) en troisième, totalisant 7:43 avec un tir au filet. Autant dire que, si Rotenberg comptait sur lui pour dynamiser l’attaque dans ces conditions, il se berçait d’illusions. Je ne suis pas entraîneur, mais laisser son meilleur pointeur (49 points) sur le banc aussi longtemps ne semble pas être la clé du succès et, sans surprise, le SKA a baissé pavillon par la marque de 3-1.
Reste à voir si Rotenberg, comme il l’a fait à plusieurs reprises cette saison, finira par admettre que Demidov peut être un atout majeur quand il bénéficie d’un temps de jeu adéquat. D’un autre côté, une utilisation limitée réduit le risque de blessure, ce qui peut avoir son avantage dans le contexte actuel. On sait que, lorsque le 1er juin arrivera, il sera libre de parapher une entente avec les Canadiens de Montréal et du même coup s’amener dans la métropole.
Le prochain match de la série est prévu le 29 mars, toujours au VTB Arena de Moscou.
