Rutger McGroarty est désormais un membre des Penguins de Pittsburgh, lui qui a aussitôt dédicacé son pacte d’entrée avec l’organisation. L’ancienne vedette de la NCAA devrait se tailler un poste avec la concession de la Pennsylvanie puisqu’il possède toutes les ressources pour réussir.
La question qui se retrouve sur toutes les lèvres n’est pas à savoir s’il amorcera sa carrière professionnelle au sein des Pens, mais plutôt à connaître les raisons de son refus de rejoindre la franchise canadienne des Jets de Winnipeg.
À ce sujet, Kevin Cheveldayoff, le directeur général des Jets, a livré ce que le clan de l’espoir de 20 ans lui a fourni comme raison… c’est-à-dire pas beaucoup de détails, évidemment
«Son agent n’avait pas de raison. J’ai posé une litanie de questions pour savoir pourquoi. Était-ce le développement des joueurs? Était-ce que nous n’allions pas brûler une année de son contrat? Il a dit non. Il a dit qu’il ne le sentait pas. Ç’a commencé au camp de développement et il ne le sentait pas!» – Kevin Cheveldayoff
Cette histoire mystérieuse de «ne pas le sentir» s’est amorcée au Combine du repêchage, alors que le DG a reçu un message texte de Pat Brisson, l’agent du nouveau membre des Penguins. À ce moment, Brisson a précisé que le divorce était inévitable entre son client et l’organisation.
Le grand manitou des Jets a même dialogué en personne avec l’ailier droit de 6 pieds 1 afin de prendre le pouls et celui-ci a été très franc: «Il a dit que lorsqu’il est venu au camp ici et qu’il a enfilé le maillot, c’est devenu réel, et ça ne semblait pas bien!»
C’est certes décevant pour les Jets de Winnipeg, mais en obtenant un espoir de niveau B en Brayden Yager, ça permet de mieux digérer cette situation «particulière».