Sam Reinhart a paraphé une prolongation de contrat avec les Panthers de la Floride, le 30 juin dernier, et celle-ci lui rapportera 69 millions de dollars étalés sur huit ans. Reinhart, qui a enfilé l’aiguille à 57 reprises cette année et qui a cueilli 94 points, ne pouvait pas gagner plus que deux de ses coéquipiers.
La moyenne annuelle de Reinhart est de 8,625 millions de dollars, la troisième plus élevée chez les Cats. Devant lui, on retrouve le capitaine Aleksander Barkov (10M$) ainsi que Matthew Tkachuk (9,5M$). Ces deux-là servent de plafond à Bill Zito et aux Panthers de la Floride.
Avec un tel pacte, grâce à l’État de la Floride, Reinhart économise plusieurs millions.
Son salaire de 8,625M$ annuellement fait en sorte qu’il doit verser 3,15M$ en impôt (fédéral) en Floride. À Toronto, il paierait 1,4M$ de plus et à New York, on parle de 1,5M$ supplémentaire.
Donc, si Reinhart avait paraphé un accord avec les Leafs, ça lui coûterait 36,4 millions de dollars d’impôts versus 25,2 du côté de la Floride. C’est une somme colossale et ça démontre qu’un pacte de 8,625M$ par saison en Floride équivaut environ à 10M$ dans un marché comme Toronto.
En plus de cette économie considérable, qui ne voudrait pas évoluer au sein d’un marché où l’on ne retrouve pas de drap blanc et de slush pendant la saison hivernale? Selon beaucoup de Québécois qui passent six mois en Floride pendant les froids de la Belle Province, il fait bon de vivre en Floride.
Au final, si un joueur souhaite économiser quelques millions, il n’a qu’à rejoindre les Panthers, le Lightning, les Predators, les Stars, les Golden Knights ou le Kraken.