Bien qu’il n’ait pas encore foulé une patinoire de la LNH sous ses nouvelles couleurs, Patrik Laine fait couler beaucoup d’encre à travers le circuit Bettman. Autant il est décrit comme une arme redoutable, autant certains le considèrent potentiellement problématique. Il est vrai qu’il a eu une saison mouvementée l’année dernière si bien que plusieurs équipes éprouvaient une certaine réticence à faire l’acquisition de ses services. À en croire les rumeurs, le Tricolore aurait effectué ses devoirs sur le Finlandais avant de proposer une offre aux Blue Jackets. Il semble que tout soit en ordre et que le joueur arrive dans la métropole prêt à relancer sa carrière et à devenir une étoile dans la ligue.
Il a même exprimé son ambition de marquer entre 45 et 50 buts avec la Sainte-Flanelle en plus de remporter la 25e Coupe Stanley de l’histoire du club, rien de moins.
Malgré les vérifications effectuées par Kent Hughes et ses adjoints, il est impossible d’être totalement certain de l’état de l’athlète, étant donné qu’il n’a pas pris part à un match depuis le 14 décembre 2023. Pour garantir que le hockeyeur conserve un bon état d’esprit et qu’il s’adapte bien au contexte montréalais, Pierre McGuire estime que celui qui arborera le numéro 92 avec le Bleu-Blanc-Rouge sera constamment entouré d’un « babysitter ».
« Je te garantis qu’il va y avoir une personne responsable de Patrik Laine. » – Pierre McGuire
Il a fait cette annonce lors de son passage au balado The Sick Podcast – The Eye Test. Ça ne serait pas une question de doute sur le joueur, mais plutôt une volonté de l’organisation de l’encadrer de manière adéquate afin de tirer le meilleur de son talent. Rappelons que l’ancien des Jackets et des Jets a intégré le Programme d’aide aux joueurs le 28 janvier 2024. Bien qu’il ait pu guérir son esprit, il peut encore rester fragile, et un marché de hockey comme Montréal est bien différent de celui de Columbus ou de Winnipeg.
Pour minimiser les distractions offertes par la ville québécoise, il est dans l’intérêt du CH d’apporter ce type de soutien. Soyons francs : si le franc-tireur retrouve son flair offensif comme lors de son passage à Winnipeg, où il a marqué 250 points, dont 140 buts en 306 matchs, il pourrait devenir une pièce importante de l’échiquier de Martin St-Louis et ainsi contribuer allègrement au succès de l’équipe.