Depuis quelques années, on stipule que les Sénateurs d’Ottawa possèdent, sur le papier, l’équipe pour accéder aux séries éliminatoires. Les jeunes ont acquis une certaine maturité, c’est le cas, entre autres, du capitaine Brady Tkachuk. La franchise a même greffé un leader de la trempe de Claude Giroux, le 13 juillet 2022. Giroux a apporté une dose d’expérience et de leadership instantanément.
Par contre… en tout respect aux Sens, quelle est l’identité de cette équipe? Quel type de culture a tenté d’instaurer D.J. Smith lorsqu’il tenait les rênes de ce club qui détient plusieurs pièces singulières? On est en droit de se questionner à ce sujet puisque, personnellement, je demeure incapable de humer l’identité de cette équipe. Travis Green, le nouvel entraîneur, est d’ailleurs conscient de cette lacune.
«Au départ, l’accent ne sera pas axé à comment marquer plus de buts. Il s’agit de savoir comment devenir un meilleur club, comment construire une identité, comment gagner à long terme. Vous n’atteignez pas le sommet avant de franchir un premier niveau.» – Travis Green
Afin de s’assurer de bien amorcer ce processus de longue haleine, Green, une embauche qui en a surpris plus d’un, a pris la peine de contacter chacun de ses soldats afin de les apprivoiser.
«Plus vous parlez à un joueur, plus vous apprenez à connaître sa personnalité. Quand vous atteignez un certain niveau d’aisance, il est beaucoup plus facile d’envoyer des messages, ou bien de cerner si quelqu’un est heureux ou pas.» – Green
Le pilote en chef des Sens a certes spécifié à ses joueurs de se présenter prêts mentalement et physiquement, puisque le camp d’entraînement risque d’en surprendre quelques-uns. Après tout, Green débarque à Ottawa avec la réputation de préparer des camps d’entraînement très éreintants. C’est à partir de là que cette nouvelle culture commencera à opérer.
