Hendrix Lapierre (Geoff Burke-USA TODAY Sports)

Serein à Hershey, Hendrix Lapierre espère être rappelé

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C’est sans Hendrix Lapierre, leur premier choix de 2020, que les Capitals de Washington affronteront le Canadien samedi soir, au Centre Bell.

Pour une deuxième année de suite, Lapierre n’a pas été capable de répéter son exploit de 2021, c’est-à-dire commencer la saison dans la LNH.

Cette année-là, le Québécois avait disputé six matchs avec les Caps (un but) avant d’être retourné dans la LHJMQ, où il a complété son stage junior avec le Titan d’Acadie-Bathurst.

Deux ans plus tard, il vient d’être l’un des derniers attaquants retranchés au camp d’entraînement. Mais ne comptez pas sur lui pour être abattu.

« L’an passé je n’ai pas eu un super camp, alors, je m’attendais un peu à être redescendu dans la Ligue américaine, avoue l’ancien des Saguenéens de Chicoutimi. Ça a mieux été cette année, mais en même temps, les Capitals ont quatre bons centres alors je savais que je devais connaître un camp pratiquement parfait. Tout le monde était content de mon camp, mais il y a beaucoup de vétérans et c‘est une formation difficile à percer. Je suis quand même content d’être de retour à Hershey. C’est une belle place dans la Ligue américaine. Je suis dans un bon état d’esprit et je vais travailler fort pour être rappelé. »

Lapierre devait en effet faire mieux que Nicklas Backstrom, Evgeny Kuznetsov, Dylan Strome et Nic Dowd (présentement blessé et remplacé par Aliaksei Protas) pour commencer la saison à Washington. Pas évident.

Le nouvel entraîneur-chef des Capitals, Spencer Carbery, avait néanmoins de très bons mots à lui dire avant qu’il retourne dans la ville du chocolat. « Il m’a dit de continuer à travailler sur mon jeu défensif et mes batailles à un contre un, précise Lapierre. Si je suis rappelé, avec le talent que les Caps ont, ça va sûrement être pour jouer sur le troisième ou le quatrième trio. Alors, j’essaie de peaufiner mon jeu défensif. À Hershey, je joue en désavantage numérique, ce qui n’était pas le cas l’an passé. J’essaie d’en profiter et d’être plus constant en défense. »

Côtoyer le grand Ovechkin

L’an dernier, les Capitals ont raté les séries pour la première fois depuis 2014. Mais leur propriétaire Ted Leonsis l’a déjà dit: « Tant qu’Alexander Ovechkin sera là, je vais tout faire pour qu’on ait une équipe compétitive ».

Washington continue donc de miser encore et toujours sur Ovechkin, Backstrom, Kuznetsov et le défenseur John Carlson, quatre joueurs de qui Lapierre apprend beaucoup à chaque camp d’entraînement.

« L’année passée, je m’étais entraîné à Washington, raconte le jeune homme de 21 ans. Carlson était là aussi et on était souvent juste les deux. Alors, des quatre, je dirais que c’est à lui que je parle le plus. Mais les gars des Caps, c’est vraiment une belle gang. Tout le monde est toujours disponible pour me donner des conseils. »

Lapierre n’est pas aux premières loges, mais proche, pour assister à la quête d’Ovechkin de devancer Wayne Gretzky au sommet des buteurs dans l’histoire de la LNH. Blanchi à ses trois premiers matchs de la saison (mauvaise nouvelle pour le Canadien!), Ovechkin est toujours à 72 buts des 894 de Gretzky.

Lapierre tient en très haute estime celui qui a été repêché alors qu’il n’avait que deux ans! « Ce n’est pas pour rien qu’il est capitaine: c’est leur bougie d’allumage depuis 18 ans, image-t-il. C’est vraiment quelqu’un qui est rassembleur, qui est le fun et qui a de l’énergie. Le gars a 38 ans et il continue chaque jour d’avoir le gros sourire en arrivant à l’aréna. Pour moi, à 21 ans, c’est le fun de voir ça. J’ai beaucoup à apprendre d’un être humain comme ça. »

Avec sa copine pour la première fois

Au fil de l’entrevue, on sent vraiment que Lapierre est serein par rapport à son renvoi à Hershey. D’autant plus que, pour la première fois depuis qu’ils se sont rencontrés à l’été 2019, sa copine Clara habite avec lui.

« Elle a fini sa technique policière l’année passée et elle va rentrer à Nicolet en février ou en mars, probablement. En attendant, elle est ici. Elle ne peut pas faire grand-chose, car elle n’a pas de visa de travail, mais elle va au gym et essaie de se tenir occupée. 

« Ça fait quatre ans et demi qu’on est ensemble et c’est la première fois qu’on habite ensemble, ajoute le natif de Gatineau. On apprend à mieux se connaître. Elle fait des petites choses au quotidien que je ne savais pas qu’elle faisait! C’est le fun la retrouver après une pratique ou un match. »

Qui dit homme heureux, dit joueur heureux?

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