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Shea Weber: une anecdote déposée par Serge Savard

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Shea Weber demeure un homme de très grande classe, un leader hors du commun et l’un des meilleurs défenseurs de sa génération. Cet homme, reconnu également comme l’un des plus grands leaders des deux dernières décennies, sera intronisé au Temple de la renommée lundi, soit le 11 novembre. Cette adhésion démontre à quel point l’ancien capitaine des Canadiens est perçu dans l’univers du hockey.

D’ailleurs, le 22 octobre dernier, lors de la cérémonie «Hommage aux champions» de la grande dynastie des années 1970, monsieur Serge Savard a partagé une anecdote très savoureuse concernant ce meneur d’hommes singulier. Soulignons que les deux hommes n’ont jamais entretenu une relation, mais le respect entre eux deux est toujours excessivement élevé.

Voici les propos du Sénateur, tel que rapporté par Jean-François Chaumont du site de la LNH:

«Je l’ai rencontré une fois dans un restaurant à Candiac. Je ne l’avais pas reconnu. Mais la première chose que j’ai sue, c’est qu’il avait déjà payé pour ma facture. Il était blessé à ce moment, il portait un plâtre à sa jambe. J’ai fini par le reconnaître et je me suis levé pour le saluer et le remercier.»

Weber est ce type d’humain très généreux de sa personne, et il a toujours pris le temps pour ses pairs, comme cet exemple avec Serge Savard. Ou, encore, les dimanches de football qu’il réservait à ses coéquipiers en les invitant chez lui pour une journée dominicale pleinement NFL.

Nick Suzuki en est un autre qui a été marqué par le passage de Shea Weber chez la Sainte-Flanelle, puisque ce dernier a grandement aidé le capitaine actuel à devenir la meilleure version de soi-même.

«Shea a eu une grande influence sur moi. Je pouvais me tourner vers lui et lui poser des questions. Je n’hésitais pas à le faire pour des trucs sur la glace, mais aussi à l’extérieur. J’aimais le regarder jouer. Il a joué de gros matchs avec le Canada aux Jeux olympiques. Il était un leader incroyable.», comme l’a reporté J-F Chaumont (LNH).

Tout compte fait, le seul petit bémol au sujet de la carrière de ce grand joueur et de ce grand homme demeure le fait qu’il n’a hissé aucune Coupe Stanley au bout de ses bras.

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