Igor Shesterkin est incontestablement l’un des meilleurs gardiens du circuit Bettman. Depuis ses débuts dans la grande ligue en 2019-2020, le portier de 28 ans affiche des statistiques remarquables parmi ceux ayant disputé au moins 50 matchs. Il occupe notamment la cinquième place pour les victoires, la deuxième pour le pourcentage d’efficacité, et la cinquième pour la moyenne de buts accordés.
Ceci étant dit, le Russe entame sa dernière année de contrat qui lui octroie 5,66 M$ par année, et les négociations pour un nouveau pacte sont en cours. Cependant, rien n’a encore été signé, bien que l’organisation ait eu la possibilité de le faire depuis le 1er juillet 2024. Au mois de juillet, le New York Post rapportait que le clan du cerbère cherchait apparemment une entente d’une valeur de 12 M$ par saison. Pour ceux qui pensaient que cette demande était irréaliste et exagérée, il semble que c’est bien le type de contrat que Shesterkin souhaite parapher.
Mollie Walker, journaliste pour le New York Post, a souligné cette semaine qu’il existe des « raisons de croire » que ce salaire astronomique correspond aux attentes du hockeyeur. Si c’est le cas et qu’il parvient à obtenir un tel pactole, l’athlète de la Mère Patrie deviendrait non seulement le gardien avec le plus gros salaire annuel de l’histoire de la LNH, dépassant Carey Price (10,5 M$), mais aussi l’un des joueurs les mieux payés du circuit. Sa rémunération serait la quatrième plus élevée lors de la saison 2025-2026, derrière celles d’Auston Matthews, Nathan MacKinnon et Connor McDavid.
Il est fort probable que Shesty signe ce genre de contrat si l’on considère les demandes de Jeremy Swayman des Bruins de Boston. À l’heure actuelle, l’Américain exige un salaire avoisinant les 10 M$, bien qu’il n’ait disputé que 132 matchs. Au contraire de Swayman, le gardien des Rangers a prouvé qu’il pouvait pleinement assumer le rôle de numéro 1. Il est possible que Chris Drury attende l’évolution de la situation au Massachusetts avant de bouger. Si le portier des Bruins parvient à conclure un contrat de cette envergure, Shesterkin pourra légitimement revendiquer ses 12 M$.