En cette saison 2024-2025, on sent que Jake Evans a pris un «step» dans son jeu, connaissant actuellement ses meilleurs moments en carrière sur le plan offensif.
Auteur de 21 points, dont 8 buts, en 34 matchs, le numéro 71 est devenu un incontournable, voire même un indispensable à la formation du Canadien de Montréal. Il a déjà vaincu sa marque de buts inscrits en 2023-2024, alors qu’il en avait sept à sa fiche. Avant la pause de Noël, le centre américain arrivait au quatrième rang des pointeurs du club, ayant dépassé Juraj Slafkovsky. Il s’agit d’une progression fulgurante, pour un gars qui est identifié comme le quatrième pivot de l’équipe depuis quelques années.
Certes, avec l’aplomb dans son jeu, il est en train de démontrer à tout le monde qu’il appartient au top-9 d’une équipe de la LNH, lui qui fut un choix de septième tour de l’organisation en 2014. Un véritable vol, rien de moins.
D’ailleurs, Evans en est présentement à la dernière année de son actuel contrat, pouvant devenir agent libre sans compensation à la fin de la saison en cours. Il risque donc de demander une augmentation considérable à son chèque de paie présent de 1,7 million de dollars. Pour l’instant, il n’est pas signé, mais on va s’entendre, le CH ne peut tout simplement pas se permettre de le perdre.
Sans nécessairement dire qu’ils ont le même impact, le Tricolore se doit d’avoir appris du dossier Phillip Danault, bien que ce n’était pas la même direction qui avait géré le tout à l’époque. Et en plus d’être un travailleur acharné et un joueur très polyvalent sur 200 pieds, Evans est un leader sous-estimé et un coéquipier très apprécié dans le vestiaire.
Le droitier semble également s’y plaire avec la Sainte-Flanelle, donc tous les astres, logiquement, seraient alignés pour le revoir à Montréal l’an prochain, certes, mais rien n’est joué pour autant.
Kent Hughes et Jeff Gorton devront sortir les bidous, s’ils veulent le conserver, car d’autres DG cogneront à sa porte pour lui démontrer de l’intérêt, s’ils laissent traîner ce dossier sur le bureau, c’est une évidence.
Signez-le, pis ça presse!