Lors de la saison 2023-24, Juraj Slafkovsky s’est mis à opérer tel un chirurgien de grande renommée lorsque la deuxième moitié de saison s’est amorcée. Il a embrayé en seconde vitesse, lui qui a récolté 16 buts et 19 passes pour 35 points en 41 matchs. Il a couronné sa deuxième campagne au sein de la LNH avec une cueillette de 20 buts, 30 mentions d’aide et 50 points en 82 duels.
Les amateurs ont certes été estomaqués par cette nette progression entre les 41 premières rencontres et les 41 dernières. Mais comment a-t-il réussi à embrayer à une vitesse supérieure tout bonnement comme ça? Que s’est-il passé dans son coco pour que quelque chose se connecte et qu’il comprenne l’importance de bien utiliser sa corpulence?
C’est d’ailleurs une question que lui a déposée Benoit Brunet, vendredi soir, sur les ondes de RDS, alors que Slaf était présent pour un épisode spécial de l’Antichambre.
«Je pense que j’ai trouvé un moyen d’utiliser mon corps… pour être meilleur que mes adversaires et les surpasser. Quand j’ai appris cela, et bien sûr, j’ai joué avec de meilleurs joueurs, les points sont arrivés, les buts sont arrivés, la confiance est montée et je me suis senti mieux.» – Slaf
Il a joué avec de meilleurs joueurs… n’est-ce pas un petit jab pour quelques-uns de ses coéquipiers? Peu importe, la chimie qui s’est rapidement confirmée entre Cole Caufield, Nick Suzuki et lui est venue affirmer que le bleu-blanc-rouge pouvait désormais compter sur une vraie première unité.
Cette combinaison voudra confirmer son statut en s’imposant davantage afin de se faufiler parmi les meilleures unités de la LNH. Ce n’est pas impossible que telle situation se réalise, mais ce trio ne doit pas se mettre une telle pression sur les épaules. Il doit simplement jouer et laisser l’histoire peindre son œuvre.