Photo: Eric Bolte-USA TODAY Sports

St-Louis aimerait suivre l’exemple du Lightning

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Le Lightning risque de vouloir foudroyer le Canadien, ce soir, après avoir laissé filer une avance de 4-1 pour finalement perdre 6-5 en prolongation, hier, à Toronto.

Une troisième défaite en quatre matchs pour le Lightning, qui présente un dossier de 5-3-4 et qui a seulement deux points d’avance sur le Canadien (5-4-2) dans la division Atlantique.

Le départ en dents de scie du Lightning peut être en partie attribué à l’absence de son as gardien Andrei Vasilevskiy, qui ne devrait pas être de retour avant le mois de décembre.

Mais, malgré tout, Martin St-Louis se méfie des visiteurs. « C’est sûr que c’est un gros morceau, Vasilevskiy, concède le pilote. La ligue est dure. La ligue ne s’arrête pas parce que tu perds ton gardien. Ils sont capables de continuer car ils ont des unités spéciales qui sont très bonnes. Ils sont dangereux pareil même s’ils n’ont pas leur gardien. »

Le Lightning: un modèle à suivre

Affronter le Lightning est évident toujours spécial pour St-Louis, qui a fait la pluie et le beau temps à Tampa de 2000 à 2014, avant de terminer sa carrière à New York.

Champion de la coupe Stanley en 2004, St-Louis a ensuite vécu la reconstruction des Bolts qui s’est amorcée en 2008, avec la sélection de Steven Stamkos au premier rang du repêchage.

L’année suivante, Tampa ajoutait Victor Hedman au deuxième échelon puis, au fil des années, Nikita Kucherov (2e tour 2011), Ondrej Palat (7e tour 2011), Andrei Vasilevskiy (1er tour 2012), Brayden Point (3e tour 2014) et Anthony Cirelli (3e tour 2015).

Tous ces joueurs ont formé un noyau fort, autour duquel Steve Yzerman, puis Julien BriseBois ont ajouté des éléments clés via le marché des échanges ou des joueurs autonomes.

Cela aura pris 12 ans (!) à partir de la sélection de Stamkos pour que le Lightning remporte la coupe Stanley, exploit qu’il a aussi répété en 2021.

Le modèle du Lightning, basé sur de bons choix au repêchage et de la patience, inspire Martin St-Louis.

« Oui, c’est un exemple qu’on aimerait suivre. Moi, j’ai participé au début, quand [Jon] Cooper est arrivé [en 2013]. Il y a avait les Palat, Johnson, Stammer [Stamkos] était encore jeune, Kuch [Kucherov] est arrivé, Hedy [Hedman] commençait. Il y avait un bon noyau. Des joueurs sont arrivés, d’autres sont partis, mais la culture était en chemin. Et c’est ça qu’on essaie de faire. La culture est importante. »

Gros mandat pour Matheson-Harris

Ce soir, pour tenter de contrer les gros canons de son ancienne équipe, Martin St-Louis a décidé de réunir Mike Matheson et Jordan Harris sur la première paire défensive.

Un gros défi pour deux défenseurs qui ont connu un voyage plutôt difficile à Vegas, Tempe et St. Louis.

« Matheson joue de grosses minutes et il essaie d’équilibrer son jeu offensif et défensif. Il est important pour notre attaque, mais aussi pour notre défense. Il doit juste balancer ça », note St-Louis, avant de dire que Harris « doit se servir de son coup de patin » ce soir.

S’il n’a pas voulu dévoiler le reste de sa formation, St-Louis a confirmé que Juraj Slafkovsky allait encore jouer avec Nick Suzuki et Cole Caufield et que Rafaël Harvey-Pinard était évalué sur une base quotidienne en raison d’une blessure au bas du corps.

Lightning vs Canadien ce soir, 19h

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