Contre les Blue Jackets de Columbus samedi dernier, Juraj Slafkovsky, furieux, a passé plusieurs minutes à réchauffer le banc en raison d’une prestation médiocre. Pendant ces minutes de frustration, Cole Caufield et Nick Suzuki sont passés lui parler quelques secondes, tour à tour, afin de réconforter le numéro 20, qui n’affiche qu’un but jusqu’ici.
Le pilote en chef du bleu-blanc-rouge, Martin St-Louis, n’a pas été surpris de l’attitude de son capitaine et de son numéro 13, deux joueurs très proches de Juraj Slafkovsky.
«Je ne suis pas surpris! C’est une équipe. Les gars sont proches, ce sont des frères. Des fois, des frères, ça s’aide, ça s’aide mentalement. C’est ça que tu veux. C’est important, ça fait partie d’une culture qu’on bâtit!», a indiqué St-Louis lors de son point de presse matinal.
Ce type d’attitude montre à quel point, même si le CH figure au 30e rang du circuit Bettman, cette équipe s’aime. Ce n’est pas aussi nuageux que l’on peut le penser dans le vestiaire. Avec une fiche de 6-10-2, pour un total de 14 points et une fiche médiocre de trois gains à ses dix derniers matchs.
Concernant cette «punition» qu’a réservée St-Louis à Slaf, ça fait partie du métier et du processus du développement d’un jeune joueur. Parfois, ça prend ce genre de tape sur le fessier afin d’augmenter la cadence et saisir certaines choses.
Au final, St-Louis aurait agi ainsi avec un autre jeune s’il en avait senti le besoin: «J’aurais fait la même chose avec un joueur qui est dans le même stade de son cheminement. Présentement, on a beaucoup de joueurs autour de ça, qui ont cet âge!», a également déposé St-Louis aux journalistes.