On connaît tout l’attachement de Martin St-Louis envers ses joueurs, lui qui les accompagne un à un afin de les développer convenablement et leur dénicher un rôle parfait au sein de l’équipe. L’une des forces de St-Louis demeure certes la communication et ce désir d’accompagner l’être humain à devenir la meilleure version de lui-même. Josh Anderson demeure l’un des exemples parfaits afin de résumer cette thèse au sujet de Martin St-Louis.
D’ailleurs, questionné au sujet du numéro 17 et de ce type d’accompagnement paternel, le coach a répondu avec une émotion certaine:
«Oui, je comprends. Je sais que je ne suis pas son père, mais je ressens la même chose en tant qu’entraîneur. Vous aidez les gens. Vous les guidez. Quand ils traversent l’adversité et qu’ils en sortent vainqueurs… Ils sont récompensés et oui, c’est vraiment un bon moment. Je suis fier, c’est certain. J’ai l’impression d’avoir été comme ça avec lui toute l’année, depuis le début. Au début de la saison, j’ai dit « Andy, je vais changer un peu ton rôle », parce que j’aime que mes joueurs aient un rôle…»
Reporter: “I know you have your own kids but do you almost feel like a proud dad to see the way (Josh Anderson) has rebounded?”
— /r/Habs (@HabsOnReddit) March 20, 2025
Habs coach Marty St. Louis: “Yeah I understand. I know I’m not his dad but it’s a similar feeling as a coach. You’re helping people. You’re guiding… pic.twitter.com/JfQ3xtouQc
C’est avec honneur que le numéro 17 a accepté ce nouveau rôle, qu’il remplit d’ailleurs avec beaucoup d’étoffe et d’aplomb. Son rôle est devenu celui d’un attaquant dynamique de troisième trio, qui fournit un échec-avant soutenu et qui se sert de son gabarit pour écraser les adversaires le long des rampes. En jouant de cette façon, la production offensive est devenue plus secondaire, enlevant ainsi un peu de pression à cet attaquant de puissance.
Avec la soustraction de cette pression, ça lui permet de cueillir sa part de points et de contribuer aux succès de l’équipe d’une tonne de façons. Parce que, mine de rien, Andy présente une fiche somme toute intéressante de 12 buts et 22 points en 67 rencontres.
Donc, au final, ce rôle l’amène à se soucier moins de l’aspect offensif, ce qui l’amène forcément à contribuer de façon naturelle (sans forcer les choses).