Stan Bowman est en poste chez les Oilers d’Edmonton depuis le 24 juillet dernier, lui qui est débarqué au sein de l’équipe alors que celle-ci possède une patate chaude nommée Leon Draisaitl. Si la patate est aussi chaude, c’est que le groupe qui représente le beau Leon semble désirer un accord record pour son client.
Il ne reste qu’un an à écouler au contrat de Leon, qui lui permet d’empocher un salaire moyen de 8,5 millions de dollars. Bowman et le clan de l’Allemand ont certes ouvert le dialogue afin d’octroyer un nouvel accord à Draisaitl plus tôt que tard. Disons que cette lutte verbale doit être très animée…
Peu importe!
Pendant le débat avec l’agent de Draisailt, Mike Liut, Bowman se doit de conserver la tête froide: il ne doit pas répéter les erreurs qu’il s’est permises lors de son séjour avec les Blackhawks. Les Hawks ont soulevé la Coupe Stanley à trois reprises entre 2010 et 2015, mais entre 2016 et 2020, c’est devenu laborieux.
Avec les contrats monstrueux que Bowman a étalés à Patrick Kane et Jonathan Toews, qui touchaient chacun un montant annuel de 10,5 millions de dollars, les Hawks ont dégringolé. À partir de là, c’est devenu de plus en plus ardu pour les Blackhawks de rivaliser en raison des salaires des deux vedettes. Cette facette amenait Bowman à exécuter plus de culbutes pour se conformer au plafond salarial.
En raison de cette donnée, vous comprendrez que le plan du GM des Oilers se doit de convaincre Draisaitl et sa bande de signer un pacte amical (home discount). Si Sidney Crosby, Evgeni Malkin ou Alex Ovechkin l’ont fait au préalable, Draisaitl est certes en mesure de se serrer la ceinture un tantinet pour son équipe.
Parce qu’après Draisaitl, ce sera au tour du capitaine de passer à GO, tout comme Evan Bouchard, qui méritera une augmentation considérable à la suite de la campagne 2024-25. Mine de rien, Bouchard empoche seulement 3,9 millions de dollars par saison… Bowman doit demeurer prudent, être créatif et trouver les bons mots pour convaincre Liut et Draisaitl de signer à rabais.
