Stuart Skinner est en train de s’imposer à un moment capital de sa carrière, lui qui est sur le point de mettre les performances précédentes de Sergei Bobrovsky aux oubliettes. Depuis une déclaration qu’il a déposée, Skinner a levé son niveau de jeu de deux crans afin que les bottines suivent les babines.
Lisons à voix haute, une fois de plus, cette déclaration de Stuart Skinner:
«Je ne suis pas sûr des statistiques [parlant d’un retour de 0-3 en séries], mais si quelqu’un peut le faire, c’est bien l’Oilers!»
Depuis cette déclaration à la Mark Messier, Skinner est impérial devant sa cage en effectuant les arrêts clés au moment opportun. Le cerbère de 25 ans n’est peut-être pas l’un des cinq meilleurs gardiens du circuit, mais il s’impose tout simplement au bon moment.
Mine de rien, il écrit son propre récit, tout en faisant taire ses dénigreurs au passage. Levons-lui notre couvre-chef pour tout le caractère qui circule en lui!
Donc. Depuis cette bribe, Skinner présente une fiche qui frôle la perfection avec une récolte de trois gains et aucun revers, tout en affichant une moyenne de buts alloués de 1,67 et un taux d’efficacité de .942. Il a donc placé confortablement Bobby Boy dans sa petite pochette arrière.
On peut penser avec une certaine justesse que Connor McDavid a raflé les rencontres 4 et 5 à lui seul, mais lorsque Skinner a été appelé à exécuter les arrêts clés, il s’est dressé tel un mur afin de fermer la porte aux nez des Chatons dégriffés et sans malice.
On jase là. Où est rendu le style de jeu coriace, bagarreur et intimidant des Panthers de la Floride? Mort et enterré?