Kirby Dach est toujours en uniforme, malgré un manque d’étoffe devenu absurde… Le numéro 77 continue de nager dans la piscine, comme bon lui semble. Malgré ses mauvaises performances, match après match, aucune mesure disciplinaire n’est prise pour le punir. Comme je le souligne outrageusement, son niveau d’anxiété actuelle le paralyse fort probablement, mais, à un moment donné, ça devient sa responsabilité de se prendre en main.
Est-ce que Dach finira par sortir de sa torpeur afin de jouer un vrai rôle principal au sein de cette formation à la recherche d’offensive? Dacher ne mérite aucunement ce titre de deuxième pivot au moment de composer ces quelques lignes, peu importe les raisons de ces non-performances.
Nick Suzuki, pour sa part, croit que son coéquipier offre de meilleures performances depuis quelque temps, qu’il reprend du rythme et qu’il conserve le disque plus longtemps qu’au préalable. Voici d’ailleurs le dialogue du capitaine concernant son camarade:
«Je pense qu’il revient lentement au niveau où il était l’an dernier. Je pense qu’il joue avec beaucoup de rythme maintenant, plus qu’au début de la saison. Je pense qu’il veut davantage la rondelle, qu’il essaie de la garder et de ne pas la distribuer aussi vite qu’il le faisait. Je pense qu’il progresse lentement mais sûrement. Il revient d’une blessure grave. Il faut juste lui laisser du temps. Je pense que son état d’esprit et sa positivité ont beaucoup contribué à cela.»
Mes yeux voient toutefois un jeune joueur encore en train de composer avec plusieurs difficultés, lui qui se retrouverait certes dans les gradins si ce n’était pas de son «nom», selon Tony Marinaro. Le premier choix des Hawks de Chicago en 2019, soit le troisième au total, s’est fait un nom dès son arrivée à Montréal en s’imposant rapidement dans un uniforme bleu-blanc-rouge.
Depuis l’amorce de ce calendrier 2024-25, Dach demeure incapable de gonfler sa fiche, alors que celle-ci présente deux buts et neuf points en 30 rencontres. Souhaitons que sa deuxième moitié de saison taise ses dénigreurs… sinon, il risque de trouver le temps de plus en plus, puisque la patience des partisans montréalais a assurément une limite.
