Je viens tout juste de compléter l’écoute du 20e épisode du balado Processus, un projet singulier piloté par Mathias Brunet et Simon «Snake» Boisvert. Le Snake est très polarisant et je ne suis pas toujours en harmonie avec celui-ci, mais j’apprécie beaucoup ses interventions et ses analyses face aux espoirs.
Lors de ce 20e, Boisvert a jasé de plusieurs espoirs comme Konsta Helenius, Trevor Connelly, Sam Dickinson et Tij Iginla. On se retrouve sensiblement sur la même page au sujet de ce quatuor et son analyse concernant Iginla demeure plus que juste.
Même s’il figure entre les rangs six et dix sur plusieurs repêchages simulés, Iginla possède une panoplie de qualités qui pourraient faire en sorte qu’une sélection au rang des Canadiens (5e) ne serait pas étonnante. L’une de ses principales qualités demeure sa force à un-contre-un et la façon dont il va déposer le disque directement dans le fond du filet.
«Une grande caractéristique d’Iginla, c’est qu’il compte beaucoup de ses buts en allant porter directement la rondelle dans le filet! Pis moi, je suis trop jeune pour l’avoir vu, mais je ne fais pas une comparaison avec le joueur, mais avec cet aspect de son jeu. Beaucoup de gens plus vieux que moi m’ont parlé de Maurice Richard, qui allait porter la rondelle dans le fond du filet.»
Allez directement à la 30e minute:
Le Snake a raison sur cet aspect du jeu d’Iginla, qui, à l’instar de son père, possède beaucoup de chien (comme Maurice Richard, également). Iggy n’est pas un joueur de périphérie et il fonce au filet le couteau entre les dents, ce qui rappelle le style que préconisait Richard à une autre époque.
Comprenez bien, là. Snake ne compare pas les deux joueurs, mais seulement cette qualité-là dans le jeu de Tij Iginla, un jeune homme que j’ai en haute estime.