Tim Stutzle est certes un joueur singulier, dynamique, créatif et explosif, mais il possède un défaut qui déplait à plusieurs joueurs et amateurs: il est réputé pour fausser une blessure lorsqu’il reçoit un solide coup d’épaule. Comme on dit dans le jargon, il est vu comme un «fakeux» par beaucoup de gens et cette facette met de l’ombrage sur cette excellente pièce des Sénateurs d’Ottawa.
Il est question ici d’un jeunot de seulement 22 ans, sélectionné au 3e rang de l’encan de 2020, derrière Alexis Lafrenière et Quinton Byfield. Il figure d’ailleurs au sommet des pointeurs de cette cuvée, grâce à une impressionnante cueillette de 247 points en 285 rencontres. Lors des deux dernières campagnes, il a récolté 90 et 70 points, ce qui est colossal comme rendement.
Mais… ce type de séquence arrive trop souvent à travers notre discours lorsqu’il est temps de se prononcer sur l’étoffe de Tim Stutzle. Il possède la réputation de «faker» et d’embellir ses gestes lorsqu’il se fait mettre en échec.
Contre les Canadiens de Montréal mardi dernier, certains ont trouvé que le coup livré par Arber Xhekaj, qui n’a pas atteint la tête, mais bien l’épaule, était un brin exagéré par Tim Stutzle.
À vous de juger:
L’ancien défenseur de la LNH, Jason Demers, qui détient exactement 700 joutes derrière la cravate au sein de la LNH, ne s’est pas gêné pour envoyer un message aucunement filtré à Stutzle.
«Si Tim Stutzle continue, et je serai gentil, d’«exagérer» quand il sera touché, il perdra rapidement le respect dans la ligue et attirera la colère non seulement des joueurs, mais aussi des arbitres. Tim Peel, qu’en pensez-vous? Je viens de découvrir que le Wi-Fi l’a touché à la poitrine et non à la tête…»
Ce n’est pas la première fois que Stutzle reçoit ce type de message, lui qui se doit d’ajuster cette facette avant qu’il ne soit trop tard…