Les ententes mal négociées par les formations de la LNH reviennent souvent dans l’actualité et les directeurs généraux responsables se font régulièrement reprocher de les avoir octroyées. Bonne nouvelle pour les partisans du CH, en tant qu’ancien agent de joueurs, Kent Hughes ne semble pas disposé à effectuer ce genre d’erreur, du moins pour l’instant. Avec les contrats accordés à Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, il a probablement réalisé des économies par rapport à ce que ces joueurs auraient pu coûter s’il leur avait proposé des contrats ponts de courte durée.
Cependant, Hughes n’est pas le seul DG capable d’offrir des pactes très avantageux. Plusieurs de ses homologues ont fait de même au cours des dernières saisons. Voici un top 5 des meilleures ententes actuelles dans la LNH.
Zach Hyman, AG, Oilers d’Edmonton
Hyman s’est distingué non seulement par sa productivité en saison régulière au cours de ses trois années avec les Oilers, mais il a également maintenu ces performances en séries éliminatoires. Son contrat de 5,5 millions $ par année pour les quatre prochaines années représente l’une des meilleures affaires de la ligue. En comparaison, Josh Anderson, qui touche un salaire équivalent à Montréal, a marqué 84 points durant les trois dernières campagnes, alors qu’Hyman a inscrit 117 buts sur la même période.
Jack Hughes, C, Devils du New Jersey
Il a eu des débuts plus compliqués dans le circuit Bettman, mais le joueur de centre a rebondi brillamment à sa troisième année en affichant une moyenne de plus d’un point par match. Un salaire de 8 millions $ par saison pour un athlète capable de marquer près de 100 points lorsqu’il est en santé représente un excellent investissement pour toute équipe. Avec sa jeunesse et beaucoup de temps devant lui pour progresser, ce contrat pourrait bien devenir une véritable affaire en or.
Quinn Hughes, D, Canucks de Vancouver
Les membres de la famille Hughes ont surpassé toutes les attentes dans leur développement. Après avoir mis en lumière le contrat de Jack, voici maintenant celui de Quinn. Avec une rémunération de 7,85 millions $, il a accumulé 92 points cette saison et a remporté le Trophée Norris. Qui ne serait pas ravi d’avoir le meilleur défenseur de la ligue à ce salaire!
Nick Suzuki, C, Canadiens de Montréal
En cinq saisons dans la LNH, Nick Suzuki n’a jamais connu une année moins productive que la précédente. Malgré son club en reconstruction, il persiste à mener l’attaque du CH soir après soir en plus de bien faire dans les deux sens de la patinoire. Avec ses chiffres en constante évolution et son salaire qui est très raisonnable, son contrat pourrait être une véritable aubaine pour les années à venir.
Mike Matheson, D, Canadiens de Montréal
Un autre hockeyeur des Canadiens se classe parmi notre top 5. Âgé de 30 ans, Matheson s’est imposé comme le pilier de l’équipe depuis son arrivée en 2022. Avec une rémunération de 4,875 millions $ et une moyenne de 0,73 point par match sous le maillot du Tricolore, toute organisation souhaiterait l’avoir dans sa brigade défensive.
Mentions honorables : Cale Makar, Matias Maccelli, Gustav Forsling, Matt Boldy, Nikita Kucherov