Nous savions tous que les joueurs des Canadiens aimaient leur coach Martin St-Louis. Mais contre l’Avalanche, une, sinon LA meilleure équipe de la LNH, ils l’ont prouvé.
J’avoue que j’accordais peu de chance au CH avant la rencontre. Il y avait l’adversaire, l’altitude (aucun entrainement pour s’adapter) et le fait que Jonathan Drouin a dû mettre quelques dollars sur le tableau. 😉
Clairement, j’avais sous-estimé le facteur « Martin St Louis ». Les joueurs ont offert une des meilleures performances de la saison.
J’ai rarement vu un match avec aussi peu de revirements (un selon le site de la LNH) et aussi peu d’erreurs d’inattention. Le trio de Suzuki et celui de Newhook ont fait de l’excellent travail contre les gros joueurs de l’Avalanche et ça je dois dire que je ne m’y attendais pas. Joel Armia et Jake Evans ont été parfaits en désavantage numérique… pour moi c’est un match parfait. WOW!
Seul petit bémol, l’adversaire a encore pris le CH à la légère et ça, ça commence drôlement à m’agacer et j’y reviendrai dans une future chronique. Je dirai même que je suis tanné en maudit!
Montembeault
J’en parle depuis déjà quelques semaines, mais là, s’il y en a encore qui doute le moindrement que Samuel Montembeault soit un gardien de but numéro un dans la LNH, c’est peine perdue, vous ne changerez jamais d’idée.
Il a encore été superbe, calme et confiant. Le gars a une fiche de 14-13-7 et un pourcentage d’efficacité de .905 avec une équipe en reconstruction… quand j’entends dire que le Canada va être faible dans les buts aux prochains Jeux olympiques, arrêtez!
Samuel Montembeault est un des meilleurs de la ligue présentement.
Parlant de gardiens, avec les performances de Cayden Primeau depuis le départ de Jake Allen, je pense qu’on peut dire qu’il était temps que ça cesse ce ménage à trois.
On a présentement deux bons jeunes gardiens et je suis très à l’aise de faire confiance à ces deux jeunes hommes pour un petit bout.
L’esprit d’une équipe
Je reviens au facteur Martin St-Louis et le fait que les gars voulaient vraiment la gagner pour lui. C’est tellement beau un vestiaire de hockey. Il y a cet esprit de camaraderie et de soutien que tu vois rarement ailleurs.
Même un coach qui n’est pas tant aimé, devant la maladie ou les malheurs de la vie, ses joueurs vont se serrer les coudes et lui « offrir » une grosse performance.
Pendant la saison 1988-89, notre coach avec les Nordiques, Ron Lapointe, nous a malheureusement annoncé qu’il avait le cancer et que c’était grave. Même si ses joueurs ne l’avaient pas vraiment aimé comme coach, ils lui avaient offert toute une performance quand ils avaient appris la nouvelle et on avait battu les Canadiens 6-4. C’était clairement un cadeau pour le coach malgré tout.
Normalement, cet effet peut durer deux ou trois matchs alors si on revient à nos moutons, j’espère qu’il va rester un peu de magie jeudi à la maison contre les Flyers de Philadelphie.
Maudit que j’aimerais ça voir St-Louis planter l’équipe de son John Tortorella!
Cet article a été rédigé en collaboration avec Marc-André Perreault