On grince des dents lorsqu’il est question de l’avantage numérique des Canadiens de Montréal puisque lors du calendrier préparatoire, il a été carrément anémique. Les joueurs utilisés en attaque massive ont échoué sur 30 tentatives, ce qui est atroce. À ce moment-ci, devons-nous être inquiets du jeu de puissance du bleu-blanc-rouge? Ou, devons-nous faire confiance au processus de Martin St-Louis?
Jusqu’ici, depuis son embauche, St-Louis a toujours offert des réponses adéquates aux interrogations, ce que m’amène à conserver une certaine confiance au sujet du power play. Le CH est en processus pour réussir à créer quelque chose à ce chapitre, même si Patrik Laine se retrouve à l’infirmerie.
Au sujet de l’avantage numérique, Martin St-Louis a décortiqué sa vision face à cette facette du jeu via le 98,5 Sports. Voici donc le dialogue qu’il a déposé à Mario Langlois lors de l’émission «Les amateurs de sports»:
«L’avantage numérique, c’est leur donner une base puis laisser tes joueurs étoiles utiliser les principes qu’on parle tout le temps. Tu vas avoir des jeux qui vont se ressembler, mais c’est rare qu’ils soient vraiment tous pareils. C’est de continuer à les aider à se lire l’un et l’autre.»
«Sur les bons «powerplay», il va toujours avoir un gars autour du net. Puis, tu vas avoir un défenseur en haut. Puis, tu vas avoir du mouvement. Mais tu sais quand tu bouges, mais il faut que tu bouges avec des intentions. On ne fait pas juste bouger pour bouger. Il faut lire la lecture de jeu entre un et l’autre.»
MSL est toujours en contrôle lorsqu’un journaliste tente de la surprendre avec une question délicate. On sent un entraîneur en plein contrôle de ses moyens, même si l’attaque massive du Tricolore n’a rien de convaincant au moment de composer ces quelques lignes. La réponse officiel à ce sujet sera déposée lors du premier duel de la saison, le 9 octobre, face aux Maple Leafs de Toronto.