Lorsque les Canucks de Vancouver ont jeté leur dévolu sur Elias Pettersson en première ronde du repêchage de 2017, ils voyaient en lui une future vedette de la Ligue nationale de hockey (LNH). On peut affirmer sans trop se tromper que, jusqu’à présent, la formation britanno-colombienne a fait le bon choix en le sélectionnant au cinquième échelon. En 416 rencontres dans le circuit Bettman, le Suédois de 25 ans a récolté 416 points, se classant déjà au 11e rang des joueurs les plus prolifiques ayant évolué avec les Canucks dans l’histoire de la franchise.
Avec ses excellentes performances au cours des dernières saisons, dont deux campagnes de 89 points ou plus, il a réussi à convaincre Patrik Allvin de lui octroyer un contrat lucratif en mars 2024. Cette entente de huit ans lui garantit un salaire de 11,6 M$ annuellement. Il est d’ailleurs le cinquième athlète le mieux payé de la ligue cette année, derrière Auston Matthews (13,25 M$), Nathan MacKinnon (12,6 M$), Connor McDavid (12,5 M$) et Artemi Panarin (11,64 M$).
Cependant, depuis la signature de ce nouveau contrat, il a perdu de sa superbe, enregistrant des prestations en dents de scie. Depuis le 2 mars 2024, en 42 matchs, incluant la saison régulière et les séries éliminatoires, il a accumulé 24 points, soit une moyenne de 0,57 par rencontre. En 2024-2025, il n’a récolté que quatre points en neuf rencontres.
En plus de sa production, ses décisions sur la glace semblent moins judicieuses qu’auparavant, au grand déplaisir des amateurs de l’équipe. Son gros salaire accentue aussi la grogne des partisans.
Malgré les contre-performances du numéro 40, les Canucks parviennent à remporter des joutes. Toutefois, il sera essentiel que la situation se rétablisse si la troupe de Rick Tocchet souhaite espérer un long parcours en séries au printemps prochain. Lorsqu’il est au sommet de sa forme, le centre de 6 pieds 2 pouces est réellement l’un des meilleurs joueurs du circuit Bettman.