Le profil de joueur que présente Tom Wilson – physique, intense, capable à la fois de marquer et de déstabiliser ses adversaires – est assez rare à travers la Ligue nationale de hockey (LNH).
Ce type de hockeyeur, justement parce qu’il est peu commun, est très prisé, et certains athlètes tentent de l’imiter pour devenir essentiels dans le circuit Bettman. C’est d’ailleurs ce que tâche de faire de Mathieu Olivier avec les Blue Jackets de Columbus, comme il l’a expliqué au journaliste Hugues Marcil de LNH.com.
« C’est un objectif difficile à atteindre, car Wilson est un joueur unique. Mais ça demeure mon objectif quand même. Pour être ce genre de joueur, tu dois être imposant physiquement, tu dois être capable de jeter les gants, mais tu dois aussi contribuer offensivement. Je ne connais pas une équipe qui ne voudrait pas d’un joueur comme ça. Ç’a toujours été mon but de devenir indispensable. » – Mathieu Olivier
Pour ce qui est de la robustesse d’Olivier, elle est déjà bien établie. Depuis son arrivée chez les Jackets lors de la saison 2022-2023, il domine le club au niveau des mises en échec (377) et des minutes de pénalité (163). Cependant, pour figurer dans la même catégorie que Wilson, il est aussi essentiel de noircir la feuille de pointage, un aspect de son jeu qui se dévoile depuis le début de la campagne. Avec sa récolte de six points, dont quatre buts, il est le deuxième meilleur buteur des Blue Jackets à égalité avec Kirill Marchenko et occupe le sixième rang des pointeurs de son équipe. Il est en passe de connaître sa meilleure saison offensive, n’étant qu’à une seule réalisation de son plus haut total.
Atteindre le niveau de l’ailier des Capitals de Washington n’est pas une mince affaire, mais le Québécois affiche cette année un style de jeu qui s’en rapproche. Il faut savoir que Wilson a enregistré trois saisons de 20 buts et trois de plus de 40 points. La meilleure campagne d’Olivier à ce jour reste celle de 2022-2023, qu’il avait terminée avec une collecte de 15 points, incluant cinq filets.
