Lane Hutson n’a pas fini de nous éblouir, lui qui se colle et franchit plusieurs faits d’armes depuis son entrée au sein de la LNH. Il est carrément sensationnel. Il est certes le lion du Parc Safari des Canadiens de Montréal, soit celui pour qui tu te déplaces afin d’être émerveillé. Qui ne veut pas se rendre au Centre Bell afin d’observer ses feintes de la tête et des épaules? Je ne connais personne, moi!
Cela dit, dans la catégorie «moins de matchs pour amasser 50 passes en une saison recrue (depuis 1984-85)», il figure au septième rang avec un total de 71 matchs pour atteindre cet exploit. Un plateau qu’il a atteint lors du cuisant revers de la Sainte-Flanelle jeudi soir, face aux Flyers de Philadelphie. Hutson a enregistré cette 50e assistance sur le 14e but d’Alex Newhook.
Le numéro 48 se retrouve donc désormais derrière de grands noms, comme Mathew Barzal (67), Pelle Eklund (65), Sergei Makarov (64), Chris Chelios (63), Mario Lemieux (63) et Joé Juneau (59), qui a connu une saison recrue monstrueuse avec un total de 102 points en 84 duels.
Au moment de composer cette rubrique, Hutson figure toujours au sommet des pointeurs dans la catégorie des recrues. Il présente une fiche de cinq buts et 51 mentions d’aide, pour un total de 56 points en 71 duels. Il se situe désormais devant Matvei Michkov (54 points) et Macklin Celebrini (53 points). Notons que le cerbère des Flames de Calgary, Dustin Wolf, n’a pas joué un seul match avec un taux d’arrêts supérieur à ,900 au cours des cinq derniers.
Les fanatiques du Tricolore raffoleraient certainement d’apercevoir Hutson rafler le trophée Calder, remis à la meilleure recrue du circuit Bettman. Selon certaines logiques, Hutson, en raison du rôle de «vétéran» qu’il joue à la ligne bleue, pourrait mériter cette palme.
