Quand on regarde la reconstruction des Sénateurs, à Ottawa, l’un des points faibles qui est souvent mentionné, c’est qu’il y a eu un manque de vétérans pour bien encadrer la relève durant les temps plus difficiles.
À Montréal, c’est le piège que Kent Hughes et Jeff Gorton ont tenté d’éviter en gardant, entre autres, Brendan Gallagher, Josh Anderson, Mike Matheson et David Savard… même si certains contrats peuvent être lourds sur la masse salariale.
Pourquoi j’aborde ce sujet?
Parce que plus tôt, en après-midi, Alex Burrows a rencontré les journalistes, en marge du camp de perfectionnement du Canadien, pour jaser de son changement de rôle avec le club
Il a lancé une citation très intéressante au sujet des meilleurs leaders qu’il a côtoyés derrière le banc du Tricolore, au cours des dernières années.
Je veux m’attarder particulièrement au cas de David Savard ici. Parce que déjà, ça parle de l’échanger à la prochaine date limite des transactions, pour ne pas le perdre pour rien et pour faire de la place à la relève à la ligne bleue.
Et si la meilleure option, dans son cas, était plutôt de le signer pour qu’il reste avec le CH et qu’il continue son rôle de grand frère avec la relève? Savard n’est pas fou, il sait que ses meilleures années sont derrière lui et que son temps de jeu va finir par diminuer, peu importe où il sera. Qu’il va finir par avoir davantage un rôle de 6e ou 7e défenseur.
Sauf qu’il ne s’en cache pas, il aime demeurer à Montréal. La logique serait donc de le signer et de profiter d’un apport qui ne se mesure pas sur la feuille de pointage, son leadership et son expérience pour aider les David Reinbacher, Lane Hutson et Logan Mailloux, pour ne nommer qu’eux, à grandir.
Quand tu as quelqu’un comme ça dans ta cour, tu essaies de le garder pour éviter de devoir en trouver un autre l’année suivante et payer un prix trop élevé pour l’obtenir!
C’est vraiment un pensez-y-bien dans le cas du Québécois! La meilleure transaction, dans son cas, c’est peut-être de ne pas en ficeler une justement!