Les Canadiens de Montréal sont déterminés plus que quiconque à accéder au bal printanier pour la première fois depuis le printemps Weber-Perry-Price. Ce groupe joue avec beaucoup d’aplomb et de caractère, s’imposant parmi les meilleures formations du circuit depuis la reprise des activités à la suite de la pause des 4 Nations. Mine de rien, depuis le 22 février, la Sainte-Flanelle présente une fiche de huit gains, une défaite à la régulière et trois revers en surtemps. Colossal comme itinéraire!
D’ailleurs, une équipe qui se tient ainsi et qui joue avec autant de hargne et de caractère, ça peut rentrer en séries éliminatoires avec les dents très affilées. Ça peut venir jouer un rôle de Cendrillon et écarter des formations redoutables, comme les Capitals de Washington ou les Panthers de la Floride. Cette équipe guidée par Martin St-Louis ne possède AUCUN complexe, même si elle compte sur une deuxième combinaison nébuleuse. Les autres trios compensent amplement pour cette lacune, évidemment.
Bref, le mot commence à circuler à travers le circuit. Au fait, pendant la réunion des directeurs généraux du côté de la Floride cette semaine, un DG, sous le couvert de l’anonymat, a indiqué à Pierre LeBrun qu’il craignait cette édition que forment les Canadiens de Montréal.
«Cette équipe me fait peur!», DG anonyme.
Ce groupe tissé très serré est demeuré le même après la date limite des transactions, à la demande de Nick Suzuki. Suzuki s’est entretenu avec Kent Hughes à cet égard et le DG lui a accordé sa pleine confiance. La suite est en train de se rédiger en ce moment et disons que ce chapitre demeure excessivement captivant. Tout colle, incluant l’étoffe de Samuel Montembeault (excepté jeudi soir), les acteurs principaux, les acteurs de soutien et les unités spéciales. On doit également donner beaucoup de crédit à Martin St-Louis et à ses acolytes.
Sans préparer vos chaises pour un défilé, préparez-vous à peut-être veiller tard ce printemps!
