Josh Anderson demeure un grand guerrier qui se présente à la guerre à toutes les rencontres, malgré qu’il soit affligé par quelques blessures ici et là. Anderson a connu un calendrier 2023-24 très ardu offensivement, lui qui tentait d’en faire trop au lieu de se concentrer sur sa game. Cette année, il se retrouve dans une chaise parfaite, où la pression de produire est moindre et où il peut enfin être lui-même.
Le résultat des courses demeure fabuleux puisque le Power Horse produit à un rythme intéressant, tout en appliquant un échec-avant très soutenu, en livrant une tonne de coups d’épaule et en s’imposant le long des rampes lors des bagarres pour l’obtention du disque. Cette année, il présente une fiche de 27 points, dont 15 buts, en 77 duels. Il a également livré pas moins de 163 mises en échec, ce qui lui permet de siéger au 4e rang à ce niveau chez le bleu-blanc-rouge.
Avec un tel rebondissement, Andy s’est mérité cette palme, soit celle d’être le représentant du Tricolore pour l’obtention du trophée Bill-Masterton (ce trophée est remis par la LNH au joueur ayant démontré le plus de persévérance et d’esprit d’équipe). Un honneur pleinement mérité, ça ne fait AUCUN doute.
Il demeure capital de souligner à nouveau que l’ailier de puissance de 29 ans a composé avec une multitude de difficultés en 2023-24, traversant d’ailleurs une disette de 24 rencontres sans faire scintiller la lumière rouge et un autre passage à vide où il a inscrit qu’un seul but en 32 duels.
Plutôt que de s’apitoyer sur son sort, le numéro 17 s’est présenté (cette année) avec une attitude impeccable et son désir de renverser la vapeur était palpable. Son leadership et sa manière de se battre match après match décrivent parfaitement la culture que Martin St-Louis veut installer dans le vestiaire. Anderson, à sa façon, est devenu un membre indispensable de ce groupe en acceptant un rôle qui lui convenait davantage.
Bref, Andy a placé la saison 2023-24 aux oubliettes pour se concentrer sur le présent et le futur afin de rester avec de bons souvenirs en tête lorsqu’il accrochera ses patins.
