L’acquisition d’Alex Barré-Boulet a été la plus importante réalisée par Kent Hughes le 1er juillet. Toutefois, sans diminuer les qualités de l’athlète de 27 ans, il n’était pas difficile de se distinguer, car le CH n’a pas signé d’autres joueurs susceptibles d’intégrer le grand club. Depuis l’annonce de son arrivée, les experts spéculent sur sa destination la saison prochaine : Laval ou Montréal.
Selon l’analyse de plusieurs observateurs, l’attaquant n’avait pas sa place dans l’alignement du Tricolore. Son manque d’expérience dans la LNH (68 matchs) et son gabarit étaient les deux principaux facteurs influençant cette évaluation. Il n’est pas non plus réputé pour sa responsabilité défensive. Étant donné qu’il aurait été positionné sur le troisième ou quatrième trio, il ne semblait pas être le candidat idéal pour occuper un poste sur l’une de ces lignes en raison de ses lacunes. On le voyait plutôt comme une police d’assurance en cas de blessure ou de sous-performance d’un joueur des Canadiens.
Toutefois, c’était l’analyse avant que la nouvelle ne tombe concernant Rafaël Harvey-Pinard le 26 juillet. Le Québécois de 25 ans devrait être à l’écart du jeu pour une durée d’environ quatre mois et cette longue absence pourrait offrir une opportunité à Barré-Boulet de rejoindre le grand club dès le match d’ouverture du 9 octobre. La position de RHP n’était pas assurée dans l’alignement de départ des Canadiens, et il était le plus susceptible de céder sa place au nouveau venu chez le Bleu-Blanc-Rouge. Avec Harvey-Pinard écarté, Alex Barré-Boulet a une belle chance de se tailler un poste s’il réalise un bon camp. Il n’a jamais vraiment eu l’occasion de se faire un nom dans la LNH, et c’est peut-être son opportunité de le faire.
Au cours des 68 matchs qu’il a joués dans la LNH, le natif de Montmagny a accumulé 18 points, dont 12 buts. Il a passé la majeure partie de sa carrière dans la Ligue américaine de hockey avec le Crunch de Syracuse, où il a totalisé 302 points en 294 rencontres.
