Le plafond salarial au sein de la LNH est en place depuis le calendrier 2005-06, soit l’année après un lock-out qui a tué la campagne 2004-05 dans son entièreté. Lors de sa première année en place, ce plafond était à 39 millions de dollars. Aujourd’hui, il est à 88 millions de dollars et plusieurs clubs sont «accotés» à celui-ci, prouvant que les salaires ont explosé au sein du circuit.
Depuis l’instauration du plafond, trois équipes ont été très dominantes et il s’agit, bien sûr, des Capitals de Washington, des Penguins de Pittsburgh et des Bruins de Boston. Les trois clubs ont respectivement récolté 808, 828 et 840 victoires pendant cet itinéraire amorcé en 2005.
Most wins in the cap era:
840 — Boston Bruins
828 — Pittsburgh Penguins
808 — Washington Capitals
806 — New York Rangers
803 — Nashville Predators
799 — Tampa Bay Lightning
782 — Dallas Stars
774 — Minnesota Wild
770 — St. Louis Blues
764 — Colorado Avalanche
761 — San Jose… pic.twitter.com/iQiROsNyYg— Big Head Hockey (@BigHeadHcky) July 11, 2024
Lors de ce parcours, les Caps ont raflé une Coupe Stanley (2018), tout comme les Oursons (2011), alors que les Penguins se sont permis de soulever ce prestigieux trophée à trois reprises, soit en 2009, 2016 et 2017. Sidney Crosby et les siens se sont démarqués lors des valses printanières, ayant cette capacité à se dresser lors des moments capitaux.
Dans le cas des Canadiens de Montréal, ils se situent au 23e rang dans cette colonne du nombre de gains depuis l’instauration du plafond salarial avec une moyenne de 37 victoires par saison. Cette donnée démontre que l’organisation bleu-blanc-rouge en arrache depuis déjà trop longtemps.
Lors du règne de Marc Bergevin, celui-ci a tenté d’offrir une équipe compétitive en rapiéçant son groupe année après année. On amenait certes des joueurs dotés d’un certain talent, mais aucune direction précise ne semblait guidée les décisions de Bergevin, qui agissait avec beaucoup d’émotion.
L’arrivée de Jeff Gorton et Kent Hughes a changé la donne considérablement. Les deux hommes sont arrivés avec un plan très bien ficelé. Un plan de reconstruction clair et très précis. Hughes suit d’ailleurs celui-ci à la lettre depuis qu’il tient les rênes du club montréalais.
La mise en place de Martin St-Louis s’alignait parfaitement avec ce schéma puisqu’il est l’enseignant désigné pour la jeunesse qui se développe convenablement. Il est également la pièce parfaite pour installer une culture et une identité au sein de la franchise. On peut d’ailleurs le humer de notre sofa.
On se doit toutefois de féliciter les Bruins de Boston, qui, grâce à une culture très puissante, se sont hissés au premier rang de cette catégorie (le plus de victoires depuis la mise en place de la masse salariale). Les Caps et les Pens ont également une identité très palpable, preuve que cet aspect est primordial pour former une concession gagnante.