Le visiteur au Centre Bell ce soir, le Wild du Minnesota, est synonyme de constance, mais aussi de déception dans la LNH.
Constance, car il a raté les séries une seule fois au cours des 11 dernières années, soit en 2019.
Déception, car il n’a pas gagné une série depuis 2015! En fait, depuis sa surprenante présence en finale de l’Ouest en 2003, à seulement sa troisième année d’existence, le Wild n’a gagné que deux séries (une en 2014 et une en 2015)!
Et, plafond salarial oblige, c’est avec une formation qui a perdu Gustav Nyquist, John Klingberg, Sam Steel, Matt Dumba, Oskar Sundqvist et Ryan Reaves que le Minnesota tentera de un, de faire le tournoi printanier, et de deux, de remporter une série pour la première fois en neuf ans.
Et, encore une fois, plafond salarial oblige, seul le vétéran Pat Maroon a été greffé à l’équipe cet été.
Le directeur général Bill Guerin a néanmoins été actif, offrant des prolongations de contrat à Mats Zuccarello, Marcus Foligno et Ryan Hartman, et ce, quelques mois après s’être entendu avec Frédérick Gaudreau.
Avec notamment Brock Faber, 21 ans, Marco Rossi, 22, Matt Boldy, 22, Calen Addison, 23, et le gardien Filip Gustavsson, 25, le Wild est promis à un beau futur. Surtout que Kirill Kaprizov et Joel Eriksson Ek n’ont que 26 et 27 ans.
Et quand Marc-André Fleury partira à la retraite (l’été prochain?), le Wild va promouvoir Jesper Wallstedt de son club-école.
Mais avant de penser au futur, pensons au présent. Le Wild a une bonne équipe de hockey, mais joue dans une division Centrale coriace, où l’Avalanche, les Stars, les Blues, les Jets et les Predators ne sont jamais faciles à vaincre, et où les Coyotes et les Blackhawks forment des équipes améliorées.
J’ai comme l’impression que le Wild va devoir se battre jusqu’à la toute fin pour poursuivre sa constance et non encaisser une déception de plus.