Credit : John E. Sokolowski-USA TODAY Sports

Wilde a son idée concernant le retrait du numéro 31

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Le retrait potentiel du chandail de Carey Price suscite beaucoup d’attention depuis quelques jours. Lors du tournoi de golf de Serge Savard, plusieurs légendes de l’équipe, dont Ken Dryden, étaient présentes. Le célèbre gardien a été interrogé sur la question et a affirmé sans équivoque que le 31 ne devait plus être disponible. Les statistiques de Pricey parlent d’elles-mêmes et constituent son ticket d’entrée pour un éventuel retrait de son maillot.

Toutefois, comme l’a souligné mon collègue Jeff Drouin plus tôt cette semaine, le débat sur ce sujet est particulièrement polarisant. De nombreux experts s’accordent à dire que le Britanno-Colombien n’a jamais bénéficié d’une formation lui permettant de décrocher la Coupe Stanley, ce pour quoi elle lui fait défaut. En revanche, d’autres estiment qu’il a eu autant de soutien offensif que Patrick Roy ou même Ken Dryden, deux icônes du Bleu-Blanc-Rouge.

Au micro du Sick Podcast, l’analyste hockey Brian Wilde a exprimé son avis sur la question à savoir si le gardien le plus victorieux de l’histoire du Tricolore avait accompli suffisamment pour espérer être le dernier à arborer le numéro 31. Il a précisé dès le départ qu’il ne s’attendait pas à devenir le favori des partisans de la Sainte-Flanelle après sa déclaration.

« Je ne crois pas que Carey Price mérite que son maillot soit retiré. Il a eu une carrière remarquable avec les Canadiens […], mais c’est surtout une carrière de longévité. Si le retrait de chandails est maintenant basé sur la longévité, les Canadiens changent leurs critères entourant les retraits de chandails. Dans ce cas, on pourrait aussi envisager de retirer le maillot de Saku Koivu pour sa longévité et de nombreux autres joueurs pour leurs nombreuses bonnes années. » – Brian Wilde

Selon lui, le critère pour voir son chandail hissé au plafond du Centre Bell a toujours été lié aux conquêtes de la Coupe Stanley ou aux trophées individuels remportés à répétition, citant Doug Harvey en exemple. Pour lui, les distinctions de Carey Price [Hart, Vezina, Jennings et Ted Lindsay] ne suffisent pas à le placer parmi les plus grands.

Wilde a cependant introduit un élément crucial : l’état-major actuel, composé de Kent Hughes, Jeff Gorton et Geoff Molson, sera responsable de déterminer si les normes d’admission pour ce type d’honneur demeurent inchangées par rapport à ceux des anciennes directions, qui faisaient face à des réalités différentes de celle d’aujourd’hui.

Si le CH avait gagné la Coupe Stanley en 2021, la question serait déjà derrière nous.

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