Peu étaient ceux qui avaient sur leur carte de Bingo que les Flames de Calgary occuperaient la deuxième place de la division Pacifique en date du 25 novembre. Mais comment expliquer une telle performance de la formation dirigée par Ryan Huska? L’équipe n’a pas ajouté de joueurs majeurs durant l’entre-saison. Au contraire, elle s’est départie de plusieurs éléments clés, comme Jacob Markström, Andrew Mangiapane et Noah Hanifin, ce dernier ayant quitté avant la date limite des transactions.
Cela dit, la situation devant le filet a connu une transformation notable par rapport à l’année dernière. En 2023-2024, Jacob Markström, visiblement désintéressé à l’idée de rester dans la « ville des vaches », a traversé une campagne en dents de scie. Cette année, cependant, Dustin Wolf et Dan Vladar se démarquent par des performances remarquables. Wolf, en particulier, brille au point d’attirer l’attention à travers la Ligue nationale de hockey (LNH). Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, la recrue a été flamboyante.
Avant le début de la saison, l’entraîneur des Flames avait refusé de désigner un gardien numéro un. Pourtant, au vu des prestations de l’Américain, il semble évident qu’il a pris les commandes du poste. En 11 départs, Wolf présente une fiche impressionnante de 8-2-1, un pourcentage d’arrêts de 0,926 et une moyenne de buts alloués de 2,33. Il possède d’ailleurs le deuxième meilleur taux d’efficacité parmi les cerbères ayant pris part au moins dix matchs, tandis que sa moyenne se classe neuvième dans ce groupe.
Si performant cette saison, Wolf est déjà vu par plusieurs comme un sérieux candidat au trophée Calder. Certains vont même jusqu’à le considérer parmi les prétendants au trophée Vézina, remis au meilleur gardien de la saison régulière. Bien qu’il soit encore tôt pour couronner le meilleur portier de la ligue, puisque près de 60 duels restent à disputer, il est indéniable que, s’il maintient ce niveau, son nom figurera dans les discussions.