Arber Xhekaj (Instagram des Canadiens de Montréal)

Xhekaj parle de ses secrets de bagarreur… et de Chris Nilan!

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Juste avant d’embarquer dans l’autobus en direction de l’aéroport, pour aller prendre l’avion vers New York, Arber Xhekaj a rencontré les médias dans le vestiaire, à Brossard.

Il est évidemment revenu sur son combat d’hier contre Tanner Jeannot, qu’il a à nouveau remporté.

« Il est tough, a dit Xhekaj! Beaucoup de gens le sous-estiment, mais il ne perd pas beaucoup de bagarres. Il est fort et il aime envoyer des coups.

« Il voulait y aller en première période, mais je lui ai dit ‘prochaine présence’, mais ils ont marqué. Puis, je lui ai redemandé et il m’a dit que j’avais perdu ma chance. On s’est relancé plusieurs fois, avant de finalement y aller, pour en finir avec ça », a ajouté Xhekaj pour expliquer comment s’étaient passées les « invitations ».

Sachant que Jeannot le ciblait, était-il nerveux sur le banc, entre chaque présence?

« Je suis assez calme, a avoué le colosse de 21 ans. Ça ne me stresse pas vraiment. Je me suis habitué au fil des années, ça fait partie de ma game. Tu ne sais jamais quand tu vas devoir y aller, alors je suis toujours prêt. »

Xhekaj se pratique-t-il à se battre? Avec un punching bag ou avec l’aide d’un entraîneur de boxe ou d’un ancien homme fort de la LNH?

« Pas vraiment. Je me dis que la meilleure pratique, c’est vraiment d’y aller et de se battre, répond-il en riant. Tu reçois une couple de coups. Si tu es capable de les prendre, t’es correct, sinon, ce n’est pas pour toi! C’est comme ça que je pratique! »

Proche de Nilan

En début de saison, lors d’une activité caritative pour le Canadien, Xhekaj a eu la chance de rencontrer Chris Nilan, l’un des meilleurs bagarreurs de l’histoire de la LNH. Ça a cliqué entre les deux hommes, malgré leur écart d’âge de 45 ans!

« Chris est un bon gars, souligne Xhekaj. Je suis allé souper chez lui l’autre fois et on se parle au téléphone. Il me donne des conseils. Après le combat contre [Nicolas] Deslauriers, il m’a dit de tourner ma tête. Il avait raison, car il m’avait frappé assez solidement. Il m’a dit que je ne pouvais pas faire face aux coups comme dans le junior… »

Avouant qu’il ne le connaissait pas Nilan ou qu’il ne l’avait pas vu se battre avant d’arriver chez le Canadien, Xhekaj a fait ses recherches.

« J’ai cherché pour voir ses combats. C’était un dur de dur, l’un des plus toughs… »

Les 3043 minutes de punition de Nilan tendent à confirmer son opinion.

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