Pour plusieurs d’entre nous, le hockey, c’est bien plus qu’un simple sport. C’est des vedettes au talent exceptionnel, la puissance des tirs, la vitesse fulgurante, les buts spectaculaires et les arrêts épiques. C’est le rêve de tant de jeunes, une passion qui unit les familles chaque fin de semaine à l’aréna. C’est aussi les pratiques en plein milieu de la semaine, les réveils aux aurores pour les tournois, les cris d’encouragement, les victoires éclatantes et les défaites amères. C’est un tourbillon d’émotions, positives et négatives, qui touche autant l’enfant, l’adolescent que les parents.
Pour de nombreux jeunes joueurs et joueuses, c’est aussi une source de stress immense. Ils ressentent la pression de performer, les attentes des entraîneurs, de leurs parents, et même de leurs coéquipiers. Chaque match devient un test. Chaque erreur, une montagne. Et pourtant, trop peu osent en parler, par peur des conséquences que cela pourrait avoir, ou par peur de l’opinion des autres.
La vérité, c’est que beaucoup de jeunes athlètes se battent en silence. Ils portent un équipement de plus pour aller sur la glace : un masque de confiance alors qu’à l’intérieur, l’anxiété les ronge. Ils craignent que parler de leur stress soit perçu comme une faiblesse. Mais c’est tout le contraire. Se pencher sur le mental est un acte de courage, un luxe que tous devraient avoir, au même titre que des pratiques à 7h AM.
C’est là que mon rôle de coach psychologique prend tout son sens. Il ne s’agit pas simplement de « réparer » le joueur après une défaite ou une mauvaise performance. C’est aider les joueurs à anticiper, à comprendre leurs émotions et à mieux gérer cette pression constante. Ils apprennent à transformer leur stress en force, à rester calmes sous pression, et à prendre plaisir au jeu à nouveau.
Avec mes joueurs, je le vois tous les jours : ceux qui travaillent leur mental réussissent à non seulement améliorer leur jeu, mais aussi à retrouver un équilibre dans leur vie. Ils comprennent que contrôler leurs émotions, se faire confiance et mettre les outils en pratique est aussi important que de pratiquer la précision des tirs et la technique de patin.
Avec son accord, voici l’exemple d’un joueur pour qui le coaching psychologique a fait TOUTE LA DIFFÉRENCE dans l’atteinte de ses objectifs : Oskar Siradze, un jeune joueur professionnel de 19 ans. Lorsqu’il m’a contactée, il m’a confié qu’il sentait que son entraîneur ne lui faisait pas confiance. Ce n’était pas l’entraîneur qui l’avait recruté, et ce dernier semblait peu convaincu de la place d’un si jeune joueur dans une équipe professionnelle.
Nous avons alors commencé les séances, et Oskar m’a parlé de son attitude, de ses efforts et de son travail acharné à l’entraînement. Il faisait, selon lui, tout ce qui était possible pour mériter du temps de glace, mais malgré tout, rien ne changeait. La frustration grandissait, et avec elle, il commençait à perdre confiance en lui.
Après quelques séances, je lui ai demandé de me décrire en détail comment il se préparait avant un match, physiquement et mentalement. Il m’a alors avoué qu’il ne faisait même plus son « tape job » sur son bâton. Pourquoi? Parce qu’il savait qu’il ne jouerait pas. BINGO. C’est là que nous avons ciblé le problème. Grâce à des concepts de psychologie sportive, nous avons travaillé pour qu’Oskar arrive PRÊT, autant mentalement que physiquement, à chaque match.
Les résultats n’ont pas tardé. De 0 minute de jeu, Oskar a progressivement gagné 6 à 7 minutes, puis jusqu’à 15-18 minutes par match. Il s’est retrouvé sur le powerplay, et son entraîneur lui a même dit qu’il aimait son attitude et reconnaissait son talent. Si Oskar n’avait pas pris en compte l’aspect psychologique, il aurait probablement fini par abandonner, sa confiance s’effritant petit à petit.
Aujourd’hui, Oskar est parvenu à monter dans une équipe plus forte. À 19 ans seulement, grâce au travail qu’il fait sur la glace et dans sa tête, il prouve qu’il a toute sa place au sein d’une équipe professionnelle en Europe.
Que ce soit pour gérer les émotions, surmonter l’anxiété de performance, pratiquer la visualisation positive, ou encore, comme Oskar, renforcer la confiance sur la glace, n’hésitez pas à consulter. Les joueurs ne se demandent jamais s’ils devraient faire appel à un entraîneur privé pour gagner en force physique au gym, alors pourquoi hésiter pour développer leur force mentale? Un coach en psychologie sportive peut vous donner des outils concrets et des résultats tangibles, qui non seulement se traduisent sur la glace, mais aussi dans la vie de tous les jours.