Si la troupe de Martin St-Louis se retrouve étendue sur le sable fin à se faire bronzer et à siroter quelques potions qui donnent un sourire de la grosseur d’une banane (merci, Antoine Roussel, pour celle-là), St-Louis et ses partenaires, eux, sont en train de dessiner de nouveaux schémas.
Plusieurs lacunes sont à rectifier chez le bleu-blanc-rouge, dont une structure défensive déficiente ou le fait d’être dans l’incapacité à conserver une avance.
Comme l’a sagement précisé Jonathan Bernier du Journal de Montréal, les soldats de St-Louis ont alloué au moins 35 lancers aux équipes adverses à 21 reprises. Encore pire, parmi ce total, le trio de gardiens de but a été mitraillé de plus de 40 tirs lors de neuf sorties.
Le style de couverture défensive préconisé par le coach ne fait pas l’unanimité puisque cette structure un brin hybride est axée sur l’homme-à-homme. Cette matière doit-être, selon moi, la tâche principale de St-Louis et son groupe pendant les vacances des soldats. On change… ou on explique encore?
Lorsque le groupe de cinq joueurs se retrouve dans son territoire, chacun d’eux a son homme à couvrir et il se doit de conserver celui-ci pendant que l’équipe adverse est en possession du disque.
Si vous analysez bien le jeu, vous avez sans aucun doute constaté que les joueurs ne sont pas pleinement à l’aise avec ce type de couverture qui semble plus «mélangeante» qu’autre chose.
Ce n’est pas mauvais comme stratégie, mais les joueurs doivent tous l’assimiler pour une pleine réussite et c’est là que les professeurs doivent trouver une façon de bien livrer la matière. Une autre point faible doit être également revue, soit celle de limiter les revirements, un aspect tout aussi laborieux.
Pour sa part, toujours pendant que les joueurs ingurgitent quelques daiquiris à la banane, Kent Hughes devra réaliser l’improbable en cassant son ménage à trois devant le filet. Cayden Primeau et Jake Allen se doivent d’obtenir un meilleur sort et c’est la besogne de Hughes d’enlever cette épine sous le pied de St-Louis.
Au final, la progression de plusieurs facettes doit également être soulignée, comme l’attaque massive qui rayonne de plus en plus, ou la progression continue de Juraj Slafkovsky, qui demeure dans une forme éclatante.