Alex Ovechkin demeure sans aucun doute l’un des plus grands joueurs de l’histoire de la Ligue nationale de hockey, lui qui n’est qu’à 42 filets de fracasser le record de 894 buts de La Merveille, Wayne Gretzky. Le Tsar, qui aura 39 ans en septembre, pourrait réaliser un tel fait d’armes dès le calendrier 2024-25.
Malgré qu’il possède toujours un compas dans l’œil, Ovi a les jambes de plus en plus lourdes, étant beaucoup moins explosif qu’au préalable. D’ailleurs, celui qui arbore le numéro 8 ne se met pas la tête dans le sable au sujet des entraînements (et des matchs préparatoires), il déteste ces deux facettes.
Lors d’un entretien via l’émission russe «This is hockey, brother!», le capitaine des Capitals de Washington s’est confié en toute honnêteté:
«Je déteste la présaison! Je déteste vraiment ça. Je n’aime pas m’entraîner. C’est la chose la plus difficile. Imaginez que vous arriviez après vos vacances, que vous soyez bronzé, que tout aille bien, que vous soyez heureux. Votre entraîneur vous appelle et vous dit : « Alors, Sash? Demain, nous commençons l’entraînement! ». Vous allez à l’entraînement, puis vous vous reposez, puis vous recommencez. Je déteste ça, je ne peux pas le supporter!»
Avant de revenir à Washington pour la prochaine campagne, qui sera sa 20e, Ovechkin passera beaucoup de temps à Moscou, il ira également passer quelques jours en Turquie, et il reviendra besogner avec son entraîneur privé de toujours, Pavel Burlachenko.
Malgré qu’il ne soit pas un fervent de l’entraînement et qu’il ne passe pas autant de temps dans le gym que Sidney Crosby ou Kris Letang, The Great 8 possède une collection très variée de trophées dans sa garde-robe: une Coupe Stanley, un Art Ross, un Conn Smythe, un Calder, trois Hart et neuf Maurice Richard.
Rappelons-nous ceci: on a la chance d’assister à une course effrénée vers un objectif démesuré, soit les 894 buts de Gretzky. Pensiez-vous vivre ça un jour de votre vivant?