Ce n’est un secret pour personne : l’arrivée de Kent Hughes à la barre de l’organisation a permis à la formation montréalaise d’atteindre un autre niveau en matière de repêchage et de gestion des jeunes espoirs. Depuis son entrée en fonction, il est unanimement reconnu que les séances de sélections auxquelles il a participé ont été couronnées de succès. L’encan de cette année, notamment, a été marqué par deux « vols » en première ronde, selon de nombreux experts.
Avant l’ère Hughes, les joueurs d’impact choisis étaient souvent des défenseurs, et les avants étaient quelque peu négligés. Conscient de cela, le DG a rétabli l’équilibre en mettant la main sur des renforts offensifs potentiels tels que Juraj Slafkovsky, Michael Hage, Ivan Demidov, et j’en passe. Des athlètes qui pourraient avoir beaucoup de succès dans le circuit Bettman. La sélection du dernier mentionné a considérablement contribué à combler le déficit en attaque, étant donné qu’il est vu comme le deuxième meilleur hockeyeur de l’encan 2024.
Vendredi, un classement des bassins d’espoirs des équipes de la LNH a été publié, et les Canadiens sont en très bonne posture selon l’évaluation de Hockey Prospecting. Les Habs se positionnent troisième parmi les 32 formations de la ligue. Toujours d’après la firme, les plus grands talents du côté montréalais sont Ivan Demidov, Lane Hutson, David Reinbacher, Michael Hage et Joshua Roy. Slafkovsky ne peut pas être considéré comme un espoir puisqu’il a déjà disputé plus de 100 matchs dans la LNH, ce qui le rend inadmissible à cette catégorie.
L’an dernier, le CH occupait la deuxième position dans ce classement, mais le repêchage des Ducks et des Blackhawks a entraîné une baisse d’un échelon pour l’équipe. Anaheim a conservé la première place, tandis que Chicago a grimpé d’un rang. Le créateur de la liste, Byron Bader, a néanmoins qualifié le groupe de jeunes des Canadiens de presque parfait, malgré cette légère baisse.
Si tout se passe comme prévu et que les joueurs atteignent leur potentiel, les succès du CH sont presque assurés. Toutefois, on sait que la réalité est souvent différente, mais cela reste un signe encourageant.