Juraj Slafkovsky est un joueur/individu très dur sur lui-même. Il ne se laisse aucune place pour les bons mots à son égard, indiquant plutôt qu’il doit en faire davantage. D’ailleurs, avant la pause pour le Tournoi des 4 Nations, il s’est permis de promettre de revenir plus fort, soit d’offrir la meilleure version de lui-même.
À la suite de la joute contre les Sénateurs d’Ottawa, après avoir saisi qu’il devait jouer à la Brady Tkachuk, ce qui a fait sourciller plusieurs personnes, il a déposé tout un discours à son sujet.
«Je pense que le début de cette année a été assez embarrassant. Je n’aimais pas mon jeu, donc je savais que je devais changer quelque chose. À partir de maintenant, je vais essayer de jouer de cette façon et nous verrons où cela me mène.» – Slaf
Juste comme ça, de jouer comme Brady, c’est un style de vie et c’est dans l’ADN, mais Juraj est parvenu à le réaliser, justement contre les Sens, samedi dernier.
Cela dit, j’ai bien apprécié l’intervention de Dave Morissette au sujet de Slaf, qui se tape un peu trop sur la tête aux yeux du vétéran animateur. Le Moose a amplement raison. Notre Slaf, on l’aime d’amour!
«Juraj, je ne dirais pas que c’est embarrassant. Tu as 20 ans, tu as marqué 20 buts l’an dernier et tu as délivré 30 passes décisives. Pour un jeune de 20 ans qui joue dans cette ligue, je ne dirais pas que c’est embarrassant. Ce n’est pas la saison que tu aimes, mais tout le monde t’aime au Québec…» – Morissette
C’est très bien de se frapper la tête en admettant ses erreurs, mais, à un certain moment, il faut que ça donne quelque chose de positif. Slaf est passé de la parole aux actes jusqu’ici, donc il suffit de poursuivre ainsi et il pourra être fier de sa campagne après la joute numéro 82.
Maintenant, on attend que Slaf soit fier de lui lorsqu’il se présentera devant les médias, c’est capital pour un être humain!
