Depuis que Patrik Laine a dû déclarer forfait pour les matchs trois et quatre, Ivan Demidov a profité de l’occasion pour se démarquer au sein de la première vague du jeu de puissance des Canadiens de Montréal. De nombreux partisans souhaitaient déjà le voir occuper ce rôle depuis un bon moment en raison de son sens du jeu exceptionnel et de sa capacité à générer des actions spectaculaires, même si rien ne se présente à lui.
Ce changement a porté ses fruits : l’attaque massive a connu un véritable bond d’efficacité. Lors des deux premières rencontres face aux Capitals de Washington, la troupe montréalaise n’a inscrit qu’un seul but en quatre tentatives (25 %). Or, dans les deux matchs suivants, la production a pratiquement doublé, atteignant 44 % (quatre buts en neuf occasions). La moitié des filets marqués au cours de ces affrontements l’ont d’ailleurs été en avantage numérique. L’intégration de Demidov dans ce rôle clé y est certainement pour beaucoup.
Mardi, après l’entraînement, Cole Caufield n’a pas manqué de souligner l’apport de son jeune coéquipier sur le jeu de puissance.
« Il est évidemment un sacré joueur de hockey ; sa combativité, sa volonté d’être parmi les meilleurs sautent aux yeux. Peu importe où il joue, il figure toujours parmi les meilleurs sur la glace. On est vraiment chanceux… » – Cole Caufield
Alors que Patrik Laine a repris l’entraînement, une question revient au premier plan : mérite-t-il encore sa place sur la première vague de l’attaque massive? C’est dans cette facette du jeu que le Finlandais exerce son influence la plus marquée. Or, en l’absence d’un impact significatif sur l’avantage numérique, son utilité devient limitée, puisque ses performances à cinq contre cinq laissent à désirer dernièrement. Peu importe la décision de Martin St-Louis, une chose est sûre : Demidov a prouvé qu’il pouvait occuper ce poste avec brio.
