Plusieurs joueurs autonomes avec compensation de renom sont toujours à la recherche d’une nouvelle entente, ce qui inquiète certains partisans.
Par exemple, du côté des Bruins, lorsque Linus Ullmark a été échangé aux Sénateurs, une majorité d’observateurs s’attendaient à voir le dossier de Jeremy Swayman être réglé rapidement, ce qui n’est toujours pas le cas.
Mais à Detroit, il y a Lucas Raymond et Moritz Seider qui, eux aussi, sont toujours sans contrat. On parle ici de deux éléments essentiels à l’équipe, clairement identifiés comme des leaders par l’entraîneur Derek Lalonde.
Red Wings coach Derek Lalonde made an admission regarding the contract situation with Lucas Raymond and Moritz Seider https://t.co/5nNHym4b2a
— NHL on ClutchPoints (@ClutchPointsNHL) August 8, 2024
Celui-ci affirme ne pas être inquiet de leur statut en ce moment, mais l’attente demeure un peu longue pour confirmer une entente avec eux. Raymond vient de connaître sa meilleure saison à l’attaque, avec 72 points, alors que Seider est l’homme de confiance dans toutes les situations à la ligne bleue.
En plus, il n’a pas raté un seul match en raison de blessures depuis son arrivée dans la LNH, même s’il bloque des tonnes de tirs et distribue à profusion les coups d’épaule à l’adversaire. L’Allemand est un joueur unique en son genre.
Everyone with 200+ blocks and 200+ hits in a season in the last decade:
— Big Head Hockey (@BigHeadHcky) August 6, 2024
— Moritz Seider (this season)
There's not many people who plays Seider's style of game anymore. pic.twitter.com/masVXOnB7B
On ne peut pas nécessairement dire que c’est au niveau du plafond salarial le problème dans ces dossiers, puisque les Red Wings ont 17.65 millions $ libres sous la limite, avec Seider, Raymond et Jonathan Berggren à parapher des ententes.
Le site Evolving Hockey, qui se spécialise dans les statistiques avancées et qui a un modèle d’analyse pour prédire les contrats à signer, s’attend à voir Raymond accepter un contrat de sept ans, à un salaire annuel de 7.766 millions $, alors que pour Seider, il prédit une entente de six ans, à 7.687 millions $ par année.
Ce qu’il faut retenir dans ça, c’est que Kent Hughes a été chercher des ententes avec Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle dès cette année, alors qu’ils ont encore un an à écouler à leurs contrats d’entrée. Le DG a voulu éviter de trop attendre pour confirmer leur place et, en étant prévoyant, il s’est assuré d’avoir ces joueurs pour moins cher que ce qu’ils auraient coûté dans un an.