Si Logan Mailloux est devenu le premier joueur rappelé par le bleu-blanc-rouge la semaine dernière, le second pourrait devenir, non pas, Joshua Roy, mais bien Filip Mesar. Le Slovaque, un grand camarade de Juraj Slafkovsky, connaît un départ canon avec le Rocket de Laval, démontrant que sa progression ne se retrouvait pas devant un cul-de-sac.
D’ailleurs, selon les dires de la voix du Rocket de Laval, Anthony Marcotte, Mesar est très étonnant et il impressionne grandement celui-ci. Il est certes l’un des meilleurs attaquants du club, lui qui évolue, entre autres, avec Owen Beck. Marcotte a précisé que Mesar a été le meilleur attaquant de son trio le weekend dernier en raison de sa créativité, de ses mains vives et de sa hargne le long des rampes.
On a la critique facile envers Mesar à cause de son rang de sélection (26e rang en 2002), mais celui-ci s’est présenté déterminé cette année, débarquant au camp des Canadiens de Montréal dans une forme physique remarquable. Son désir de s’imposer et le sérieux qu’il y met démontrent son engagement envers l’organisation qui l’a sélectionné en 2022.
Avec la gaffe sans aucune explication de Joshua Roy hier (dimanche), qui ne s’est pas présenté à une séance de signatures sans avertissement, son nom n’est certes plus au sommet de la liste des rappels. J’ai la ferme impression que Filip Mesar et Owen Beck sont passés devant grâce à d’excellents débuts de saison et à des attitudes irréprochables.
Soulignons que, depuis l’amorce de cette campagne au sein de la Ligue américaine, Mesar affiche un total de cinq points en cinq duels. Il adore distribuer le disque et créer des jeux pour ses coéquipiers, ce qui fait de lui un atout capital pour le Rocket de Laval. Son entraîneur, Pascal Vincent, demeure excessivement satisfait du niveau de compétitivité de son poulain ainsi que de sa forme physique exemplaire.