© Vincent Carchietta-Imagn Images

Les Rangers de New York, même s’ils affichent une séquence encourageante depuis le début de janvier (4-1-2), traversent une saison en deçà des attentes. Après un départ fulgurant s’étalant du 9 octobre au 3 novembre, la formation dirigée par Peter Laviolette a connu une chute vertigineuse et peine à se redresser, occupant actuellement le 14e rang de l’Association de l’Est. Bien que cette position soit précaire, tout espoir n’est pas perdu : l’équipe se trouve à seulement cinq points d’une place en séries. Pour y parvenir, les Blueshirts doivent cependant maintenir un rythme gagnant.

Depuis le début de cette dégringolade, les critiques s’accumulent et les coupables sont recherchés. Dans un premier temps, le capitaine Jacob Trouba a été pointé du doigt, menant à son échange vers les Ducks d’Anaheim. Malheureusement, cette décision n’a pas produit les résultats escomptés. Par la suite, c’est Kaapo Kakko qui a été identifié comme un problème. Son transfert au Kraken de Seattle a suivi, mais encore une fois, les performances du collectif de la Grosse Pomme n’ont pas évolué. Cependant, pour Kakko, ce changement s’est avéré bénéfique.

Depuis son arrivée à Seattle, le jeune attaquant finlandais a vu son temps de jeu augmenter de façon significative, passant de 13:17 à 16:20. Cette confiance accrue s’est traduite par une nette amélioration de sa production offensive : il est passé d’une moyenne de 0,47 point par match chez les Rangers à 0,75 avec sa nouvelle équipe. Kakko démontre ainsi l’étendue de son potentiel, faisant taire les détracteurs qui doutaient de sa capacité à s’imposer dans la LNH.

Beaucoup considéraient que ses six saisons à New York étaient synonymes d’échec et que Kakko manquait de ce qu’il fallait pour briller dans le circuit Bettman. Toutefois, à la lumière de ses récentes performances, la question se pose : l’organisation dirigée par Chris Drury freinait-elle son épanouissement? Après tout, malgré une récolte modeste de 14 points en 30 matchs à New York, il n’a qu’un point de moins qu’Alexis Lafrenière, qui a disputé une rencontre de plus.

Il est maintenant temps pour les Rangers de trouver la réelle source du problème qui mine les prestations du groupe, parce qu’on va se le dire, personne n’aurait pu prédire une telle chute avant l’entame de la saison. Avec l’un des meilleurs effectifs sur papier de la LNH, ils étaient attendus parmi les meneurs de l’Association de l’Est. La question demeure : le malaise provient-il de derrière le banc ou des bureaux des dirigeants? Ça reste à voir, mais chose est sûre : des ajustements s’imposent pour renverser la dynamique actuelle et exploiter pleinement le potentiel de cette formation.

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