Le 19 août dernier, le Canadien de Montréal annonçait qu’il avait fait l’acquisition de l’attaquant finlandais Patrik Laine en envoyant du même coup le jeune défenseur Jordan Harris aux Blue Jackets de Columbus. Un échange qui a créé toute une surprise chez les partisans du CH, alors qu’à un contre un, l’équation ne semblait déjà pas égale, mais en plus, les Jackets ont renchéri leur offre.
Ce soir, le Tricolore affrontera l’ancienne équipe de Laine pour une troisième et dernière fois cette saison. Un retour à Columbus pour Patty, qui en avait long à dire sur son passage avec l’équipe de l’Ohio.
Dans un texte d’Aaron Portzline, journaliste à The Athletic, il rapporte que Laine a demandé lui-même d’être échangé. Le #92 n’en pouvait plus de perdre et de jouer dans une franchise où cela faisait partie de la culture première.
«J’ai l’impression que nous faisions la même chose année après année. J’étais tanné de perdre et d’abandonner dès décembre pour se concentrer sur la saison suivante. Je ne veux pas faire ça. C’est frustrant pour un joueur quand tu veux gagner et que d’autres personnes ne sont pas comme ça. Ils sont un peu trop satisfaits et confortables où ils sont. Ce n’était plus pour moi. Mais ici [à Montréal], cela n’a pas d’importance si nous gagnons ou nous perdons, nous faisons toujours de notre mieux» -Patrik Laine
Sans nommer les gens responsables de ce « début de la fin », Laine explique que ça n’a pas toujours été comme ça à Columbus, mais que ça commençait à peser lourd pour le marqueur vedette. Le seul changement notable ici a été quand Jarmo Kekalainen a quitté son poste de directeur général et que Don Waddell, ancien DG des Hurricanes de la Caroline, lui a succédé.
«Quand j’ai signé un contrat ici, j’ai clairement signifié que j’aimais être ici, que tout allait bien et que je ne voulais pas partir. Évidemment, certaines choses se sont produites et ç’a signifié la fin pour moi» -Patrik Laine sur son temps à Columbus
Patty est bien à Montréal et adore les partisans. Il souhaite rester dans cet état d’esprit, qui n’est pas du tout le même qu’il y a un an.
« J’ai eu des hauts et des bas (à Columbus). Je ne veux pas trop m’étendre là-dessus, mais… certaines choses auraient probablement pu être mieux gérées. Certaines choses étaient géniales, d’autres moins. Je vis les meilleurs moments de ma vie ici (à Montréal), alors je ne veux probablement pas trop m’étendre là-dessus. » -Patrik Laine
