© David Kirouac-Imagn Images

Laine prouve son désir de réussir à l’entraînement

Lorsqu’il est débarqué à Montréal, Patrik Laine a été accueilli comme il se doit, soit une vedette de la Ligue nationale de hockey (LNH). Lorsque celui-ci a été présenté au public siégeant au Centre Bell, alors qu’il se retrouvait sur la liste des éclopés, la foule lui a offert une ovation monstre.

Le 3 décembre, il a officiellement amorcé sa campagne avec un maillot bleu-blanc-rouge sur le dos, et il a rapidement mis son empreinte en inscrivant un but d’un puissant lancer (sur l’attaque massive). Lors de ses dix premiers duels dans cet uniforme, il a fait scintiller la lumière rouge à huit reprises. Tout le monde était ravi de son impact de «vedette», lui qui donnait également une confiance globale au club.

Un moment donné, les matchs sont devenus plus ardus, il s’est soudainement mis à moins marquer en raison d’un ajustement des équipes adverses à son égard, ce qui a ébranlé sa confiance. Tout d’un coup, ses lacunes se sont mises à devenir plus évidentes, amenant les spécialistes, les journalistes et les amateurs à le critiquer à outrance.

Toutefois, les gens oubliaient certes que le numéro 92 est un individu anxieux, même s’il empoche une tonne de millions annuellement, paralysant ainsi son jeu. Laine a toutefois de bonnes intentions. Il a performé honnêtement pendant le Tournoi des 4 Nations, ce qui lui a donné du gaz pour son retour dans son tricot tricolore. D’entrée de jeu, il s’est permis un succès sur l’attaque massive, soulignons-le.

Pour réussir une telle manœuvre, c’est en raison de ses exercices avec Lane Hutson pendant les entraînements. Il lance une centaine de rondelles au filet avec son lancer frappé monstrueux. Ne voilà pas une éthique de travail séduisante? Il joue peut-être un style de jeu «soft», mais ça ne veut pas dire que l’athlète de 26 ans ne besogne pas. Il a à cœur les succès de l’équipe, donc il prend le chemin nécessaire pour supporter son club.

Comment ne pas être charmé par cette étoffe de Laine? Comme on dit, ce qui est bon pour minou et bon pour pitou!

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