Grâce à une solide prestance de 13 points en 14 matchs au mois de décembre, Lane Hutson a raflé la palme de la recrue de décembre, partageant ainsi la première marche du podium avec Macklin Celebrini.
Hutson est le type de joueur que tu paies pour venir observer directement au Centre Bell, en raison de son style de jeu très séduisant et, surtout, excessivement éblouissant. Il donne un spectacle offensivement, mais son ardeur au travail et ses replis défensifs sont tout aussi excitants.
Malgré son immense talent et son aspect «spécial et unique», le diminutif numéro 48 demeure très humble et il ne se pavane pas avec la grosse tête. Il garde les pieds sur terre et sa timidité lui permet assurément de conserver son focus au bon endroit… contrairement à un ancien numéro 76.
Cela dit, à la suite de la séance d’entraînement des Canadiens de Montréal, Hutson a été questionné au sujet du trophée Calder, remis à la meilleure recrue du circuit Bettman, et celui-ci a rapidement ramené ça à l’équipe et la collectivité. On peut d’ailleurs comprendre le mot d’ordre dans le vestiaire bleu-blanc-rouge.
«Non, pas trop. Je pense que l’objectif principal ici est d’obtenir une place en playoffs… J’essaie de ne pas trop y penser!» – Hutson
Est-ce utile de rappeler que, depuis l’entame de ce calendrier 2024-25, Hutson ne cesse de surprendre, s’imposant match après match? Son compteur affiche jusqu’ici 26 points, incluant deux buts, en 37 duels. Mais le fait d’armes principal de Hutson demeure son temps moyen d’utilisation de 22 minutes 26.
Puisqu’il est question des ambitions et de l’ambiance de ce groupe, Alexandre Carrier, qui porte le maillot du CH depuis six matchs (quatre mentions d’aide), est très emballé par ce qu’il aperçoit dans ce vestiaire depuis son arrivée avec ce club tissé serré.
«La chimie entre les gars est incroyable. Je pense que les gars sont comme des frères dans ce vestiaire… Ils sont enthousiastes, ils sont heureux, ils sont excités…» – Carrier
Ça démontre à quel point la mission est claire, nette et précise au sein de ce groupe guidé par l’un des plus grands leaders de sa génération, soit Martin St-Louis.