Mason McTavish et Sidney Crosby (Charles LeClaire-USA TODAY Sports)

Le gâteau ne lève pas à Pittsburgh

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Après avoir raté les séries la saison dernière pour la première fois depuis 2006, les Penguins connaissent un départ pénible.

La bande de Sidney Crosby n’a que trois victoires en neuf matchs (3-6-0), au 28e rang du classement général avec six points sur une possibilité de 18 (,333).

Pourtant, plusieurs s’attendaient à ce que les Penguins constituent une équipe améliorée après avoir acquis cet été le plus récent récipiendaire du trophée Norris, Erik Karlsson, et un polyvalent attaquant Top 6, Reilly Smith.

Karlsson a six points (2-4) et Smith, sept (4-3), ce qui est loin d’être vilain. Mais ça n’empêche pas les Penguins de présenter la 21e fiche de la ligue en attaque (2,89) et en avantage numérique (14,8%), alors qu’on les voyait comme une puissance offensive.

Pourtant, Evgeni Malkin, avec 11 points, Sidney Crosby, avec 10, Jake Guentzel, avec 9, et Bryan Rust, avec 7, connaissent un bon départ.

Mais, plafond salarial oblige, les Penguins n’ont plus la profondeur d’autrefois et le lent départ de Rickard Rakell, qui n’a qu’un point, et Jeff Carter, toujours blanchi (!), fait vraiment mal. D’autant plus que Noel Acciari, Matt Nieto et Jansen Harkins sont eux aussi toujours à la recherche d’un point.

Le manque de profondeur fait donc mal, mais l’inconstance du gardien Tristan Jarry, aussi. Jarry, encore sous contrat pour cinq ans, a une fiche de 2-5-0 avec une moyenne de 2,84 et une efficacité de ,903.

Il est aussi mauvais que son équipe. Ou son équipe est aussi mauvaise que lui. C’est selon.

La bonne nouvelle, c’est que les Penguins ont 73 matchs pour se reprendre. Ils ont trop de talent pour ne pas batailler, au minimum, pour une place en séries.

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