Le 1er juillet dernier a été très actif et très chaud, alors que tous les joueurs vedettes présents sur le marché de l’autonomie se sont trouvé une nouvelle niche. Par contre, malgré l’absence de joueurs de premier plan, plusieurs soldats captivants se retrouvaient toujours sans équipe, dont Daniel Sprong.
Sprong est-il la 7e merveille du monde? Peut-être pas, mais l’attaquant de 27 ans a démontré, lors des deux dernières campagnes, qu’il pouvait produire à un rythme d’un peu plus d’un point aux deux matchs. Lors de campagne 2022-23, il a été excellent avec une récolte de 46 points, dont 21 buts, en seulement 66 rencontres. L’an dernier, il a amené 43 points au compteur en 76 duels, ce qui n’est pas vilain.
Cela dit, selon les informations recueillies par le journaliste Rick Dhaliwal, Jim Rutherford, qui a sélectionné Sprong lors de l’encan amateur de 2015, alors qu’il était le directeur général des Penguins de Pittsburgh, avait les yeux fixés sur son ancien poulain… et celui-ci l’a finalement amené à Vancouver.
Il est question d’un pacte de seulement 975 000 dollars, pour un an, ce qui est donc tout un rabais pour les Canucks de Vancouver. Ça démontre assurément que Sprong ne souhaitait pas attendre et rejoindre une formation qui détient de grandes aspirations.
Rappelons que pendant le calendrier 2023-24, Sprong a empoché un salaire de 2 millions de dollars avec les Red Wings de Detroit. Juste comme ça, Sprong gagnait 46 500$ par point, alors que Josh Anderson en empochait pas moins de 275 000$. Le CH aurait un meilleur service avec Sprong qu’avec Anderson, mais bon…
Donc, au final, les Canucks ont inséré un joueur qui patine comme le vent et qui pourrait occuper un poste capital sur la deuxième combinaison. S’il cumule encore une quarantaine de points et environ 20 filets, ce sera un coup de génie de la part de Rutherford.