Mike Matheson est devenu le quart-arrière numéro un des Canadiens de Montréal lors de la campagne 2022-23, mais avant celle-ci, lors de ses années chez les Panthers de la Floride, il a vécu des moments très sombres.
Le brigadier arborant le numéro 8 s’est d’ailleurs confié à ce sujet au journaliste de la LNH, Jean-François Chaumont, qui a amorcé tout récemment son séjour avec le site de la NHL.
Matheson s’est livré tel un patient qui rencontre un psychologue, précisant à quel point il a été malheureux, dépressif et qu’il n’a pas été lui-même pendant qu’il se cherchait chez les Panthers. À cette époque, l’équipe l’a utilisé à l’aile, elle l’a rayé de l’alignement et elle ne lui faisait pas confiance.
«Il y avait des journées où j’arrivais chez moi et je n’étais pas heureux. J’étais vraiment affecté par mon jeu. Je n’étais plus la personne que je suis. J’étais toujours déçu, je n’avais pas d’énergie et je vivais probablement des épisodes dépressifs. Je trouvais ça pénible de me réveiller pour partir à l’aréna. Je n’avais pas de motivation.», s’est-il confié à J-F Chaumont
On ne parle pas d’il y a 15 ans, mais bien lors de sa dernière année (2019-20) du côté de la Floride. On est bien loin du défenseur dynamique qu’il est devenu aujourd’hui en raison de sa persévérance et son caractère.
Ce qui a été salutaire pour Matheson, c’est le changement d’air, soit son passage chez les Penguins de Pittsburgh, endroit où la confiance est revenue et où il est devenu le type de joueur qu’il souhaitait être.
Aujourd’hui, le Québécois est un rouage important de la Sainte-Flanelle et il a le logo du CH tatoué sur le cœur, tout comme son ancien agent et DG du club, Kent Hughes.