Mike Matheson n’est pas un pilier défensif, ce qui lui attire plusieurs critiques, mais au niveau offensif, on ne peut aucunement le lessiver. Jusqu’ici, sa carte de pointage affiche 34 points, tout comme sa campagne 2022-23, sa première avec les Canadiens de Montréal.
Plus précisément, il a récolté 34 points, dont sept buts, en 49 rencontres. L’an dernier, il a joué un total de 48 matchs lors desquels il a ramassé huit buts, 26 mentions d’aide et 34 points. Deux cueillettes très similaires, démontrant qu’il a atteint son plein potentiel vers la fin vingtaine. Sauf que cette saison-ci n’est pas complétée, donc il est assuré de connaître la meilleure saison offensive de sa carrière.
À 29 ans, il est devenu un quart-arrière. D’ailleurs, sur l’attaque massive, il a cumulé un total de 19 points, ce qui lui permet de se pointer au huitième rang à ce chapitre chez les défenseurs de la Ligue nationale de hockey. Ses cinq buts avec l’avantage d’un homme le place au sommet de cette catégorie avec Cale Makar, Evan Bouchard, Roman Josi et Drew Doughty.
On parle trop peu de l’apport de Matheson en raison des revirements qu’il crée et des lacunes défensives trop évidentes dans son jeu. Mais il tourne de main de maître la première unité de l’avantage numérique et il porte un «A» sur son maillot, prouvant son statut de leader au sein de ce jeune groupe.
Bref, plusieurs aimeraient que Kent Hughes le transige, mais à l’instar de Sean Monahan, les jeunots en défensive ont encore besoin du professeur offensif. Il a 29 ans et non 36…