Je sens que l’on va parler longtemps des frères Tkachuk en raison de leur style de jeu unique, qui rend très inconfortables les adversaires. Quand l’enjeu est capital, ils se retrouvent en avant de l’unité afin de protéger celle-ci et offrir une prestance digne des guerriers qu’ils sont.
Jeudi soir, les coups d’épaule ont été livrés en abondance par Brady Tkachuk. Il a martelé les Finlandais de huit mises en échec, mais son frérot a eu l’impression qu’il en avait livré 28. Sa présence physique est entrée sous les épaulettes de la Finlande, qui s’est mise à être très chambranlante.
«C’était huit mises en échec, mais j’avais l’impression qu’il y en avait eu 28!» – Matthew Tkachuk
Mike Sullivan, qui se retrouve derrière le banc des Américains, s’est d’ailleurs prononcé au sujet du numéro 7 et le coach n’a pas tari d’éloges envers son ailier de puissance.
«Nous parlons de l’attitude américaine, de ce style (le swag), et c’est peut-être lui qui l’incarne!» – Mike Sullivan
Absolument. C’est Brady Tkachuk qui incarne l’attitude américaine. Tout comme son frère, J.T. Miller ou Matt Boldy, qui jouent également une game très rude, une game «dans ta face». Cet aspect fera certes mal au Canada, qui manque de «size» sur les deux ailes. C’est pour cette facette que Sam Bennett devrait être en uniforme afin de calmer les ardeurs des Américains.
Le match de samedi, au Centre Bell dès 20 heures, sera probablement un préambule de la finale qui sera disputée jeudi prochain, du côté de Boston. Auston Matthews devra s’imposer comme un chef de file, puisqu’il ne s’est pas réellement imposé jeudi soir, ce qui a fait jacasser certaines personnes quant à son niveau de leadership.
Parmi les lectrices et les lecteurs, qui seront présents au Centre Bell afin de vivre ce combat ultime?
